19 juin 2000, 22:35, Bruxelles. Une nation est aux abois. Le peuple belge pleure, abhorre les choix tactiques, harangue ses joueurs. En terminant derrière l’Italie et la Turquie, ce pays co-organisateur est éliminé de «son» Euro. Pas de quart de finale, pas de rêve alambiqué, pas de réconciliation entre la Flandre et la Wallonie. Que des rêves brisés, des espoirs éteints, pour un nouveau chapitre de l’histoire du football qui s’écrit : ce soir-là, les Belges deviennent l’unique nation organisatrice d’un Euro incapable d’atteindre les quarts de finale...
8 ans plus tard, le 18 juin à 22:35. Quel sentiment trahira la gouaille houleuse de Ludovic Magnin, le teint huileux de Valon Behrami et le faciès enfantin de Patrick Müller ? Des larmes honteuses, tristement séchées par un ciel bernois pernicieux, ou des sourires candides et revanchards, célébrant une qualification digne d’un pays organisateur ? La Suisse rejoindra-t-elle la Belgique au rang de cancre du football européen, ou saura-t-elle s’attaquer à ce tableau final propice à toutes les surprises, et absoute aux pronostiques les plus dévolus ? Seul l’avenir le dira.
Peut-elle atteindre les quarts de finale?
Dans le méandre informel des théories de bistrot et des analyses de quelques journalistes perfides, il se dégage une forme évidente, et typiquement suisse, d’un scepticisme naturel : «la Suisse ne se qualifiera pas». Certains ronchons aux connivences douteuses voient la Suisse terminer dernière de son groupe. Logique : «y’en a pas qui joue titulaire dans son club», ou encore «t’as vu nos matchs amicaux ou bien, on n’a vraiment aucune chance !». Railleries réalistes, ou fatalisme malheureux ? Chacun ira de son propre plaidoyer. Bien sûr, ces commentaires nerveux se nourrissent d’illusions peu rassurantes : Senderos peut-il évoluer sans Müller ? Müller est-il véritablement apte au service ? Faut-il aligner Yakin en demi offensif, ou jouer la carte Streller aux côtés de Frei ? Fernandes-Inler, ce tandem si talentueux a-t-il les tripes et l’expérience pour réussir ? Des questions restées pour l’heure sans réponse.
Dans cette horde fulgurante de clichés insignifiants, il y’en a (dont je fais partie) qui y croient, et plus si entente : la Suisse ira en demi-finales ! Provocation gratuite, ou optimisme futile ? Certainement un peu des deux. Mais il existe certains éléments auxquels les éternels optimistes aiment à s’accrocher, notamment sur la focalisation des matchs amicaux. Se référer à ces rencontres de préparation paraît inconsistant tant l’Allemagne en 2006, que la France en 1998 ont parus fébriles, pour ne pas dire inquiétantes à la veille de «leurs» tournois. Tant Aimé Jaquet que Jürgen Klinsmann ont été menacés, conspués, voire carrément appelés à démissionner, avec les résultats finaux que l’on connaît.
Du côté de l’adversité aussi, il existe des motifs évidents d’optimisme. Les Tchèques, les Turques et les Portugais meilleurs que la Suisse ? Vraiment ? Aperçu des forces en présence :
République Tchèque : Vieillissante et orpheline. La perle Rosicky blessée, l’emblématique Nedved retiré, doit-on avoir peur des baroudeurs (Koller, 35 ans, Galasek, 35 ans aussi, et autre Jankuloski et Ujfalusi) traînant leur spleen d’un Euro ’04 qu’ils auraient pu (dû ?) remporter ?
Absents : Nedved, Rosicky
A surveiller : Sverkos, Vlcek
Turquie : Sédentaire mais revancharde. La Turquie s’est sortie d’un groupe sans véritable pointure (2ème derrière la Grèce). Et ses résultats tendent à prouver que l’équipe voyage mal (2-3 en Bosnie, 2-2 à Malte, 1-1 en Moldavie). Dans n’importe quel autre groupe de qualification, de tels résultats auraient été synonymes d’élimination. Doit-on craindre une équipe si inconsistante ?
Absents : Bastürk, Altintop
A surveiller : Mehmet Aurélio, Kazim Kazim
Portugal : Fatiguée et tributaire. Tous les yeux seront braqués sur Ronaldo. Pourtant, le futur ballon d’or a semblé fatigué en fin de saison. Grillé, il pourrait manquer son Euro, comme tant d’autres avant lui... Pétrie de talent, le Portugal devra se trouver d’autres détonateurs. Qui ?
Absents : Miguel, Maniche
A surveiller : Miguel Veloso, Nani
Bref, pour moi, c'est clair, la Suisse sera demi-finaliste, au moins! Votre avis est naturellement le bienvenu dans le commentaires.
Hopp Schwiiz!
30 mai 2008
Thierrens-Champvent 1-0 (1-0)
Mercredi 28 mai (19:00)
2ème ligue, groupe 2
Des regrets. Beaucoup de regrets. Une seule minute d’inattention aux répercussions fatales, faisant carrément office de bascule irréversible d’une défaite à priori évitable. Une défaite aux conséquences douloureuses, puisque «la une» rétrograde à la 8ème place du classement. Des douleurs vives et palpables, d’autant que jusqu’ici, Champvent s’était toujours maintenu dans les cinq premières places du classement.
Pourtant, après ce but si précoce de Thierrens (1-0, 1ère), Champvent s’est procuré une multitude de situations cocasses. Mais il existe de ces matchs où rien ne semble vouloir tourner rond : chaque coup, chaque geste décisif se relève d’une maladresse inhabituelle, où le manque de concentration dompte l’efficacité finale. Sacha Clément, Albino Bencivenga, Yves Hofmann et Alija Beso n’en disconviendront pas, puisque tous ont bénéficié de véritables opportunités d’égaliser, sans pour autant se monter suffisamment affûtés pour faire plier l’échine thierranaise.
Un manque d'efficacité.
Dans le football, gérer une ouverture du score si rapide n’est, d’évidence, jamais une science exacte. Faut-il chercher le KO à tout prix, ou gérer son acquis en repoussant bon gré mal gré les velléités adverses ? Doit-on s’en tenir à sa tactique de match, ou se focaliser sur la rigidité défensive ? Habituellement jouasse et agile, le FCT s’est embourbé dans un subterfuge d’aléas, oubliant son jeu d’équipe en se focalisant sur ses individualités.
Malheureusement, ce FC Champvent-là - peu scrupuleux devant le but - n’a pas été en mesure de profiter de la fébrilité d'un jour de l'arrière-garde du FCT. «C’est rageant, car nous avons incontestablement fait un bon match. Aujourd’hui, nous n’avons rien à envier à Thierrens, et un point aurait été le minimum à ramener de ce déplacement. Ca me fait vraiment chier !» pestera, furibond, l’entraîneur Jean-Daniel Tharin. Un entraîneur tout irrité de la tournure désolante que prend cette fin de saison.
Raviver la flamme.
Aussi frustrante soit-elle, cette défaite devra être porteuse de remontrances individuelles, et chaque joueur devra avoir à coeur de se surpasser, dans le but hédoniste de terminer le championnat en beauté. Justement, tout n’est pas perdu niveau classement : en cas de victoire face à Etoile-Broye samedi soir, tout en spéculant sur des résultats accommodants, Champvent pourrait retrouver une sixième place au classement. Un rang plus conforme à la physionomie de la saison du néo-promu chanvannais.

La situation actuelle en milieu de classement.
___________________
Champvent: Chatton, Siragusa (Minic, 67ème), Rameche, Bardet, Fürst, Reymond, Pereira, Glauser (80ème, Magnin), Clément, Bencivenga, Hofmann (63ème, Beso)
Buts: 1-0 Ruch (1ère)
Notes: Terrain Le Marais.... Bonne pelouse.... 100 spectateurs.... Champvent sans Beney (armée), Fiorèse (examens).... Avertissement à Siragusa (jeu dur).... Caisse de bière : Tonton.... Menu de la buvette : hotdogs.... Merci aux supporters présents.... Merci à Florence la photographe de génie.... Douches chaudes....

Bardet, à droite, n'a pas trop fait le pitre mercredi - mal de dos oblige!

Yéyé et sa posture habituelle...

La défense du FC prête (vraiment?) à se dégager d'un corner.

Champvent a dû engagé une seconde fois après une minute de jeu seulement...

GD Glauser au duel, pied en avant, comme d'habitude... Juste après, il ronchonne: "mais non, y'a pas faute M'sieur l'arbitre!

A défaut de gagner, il faut au moins garder le sourire.

Il faisait chaud mercredi, les organismes ont souffert.
2ème ligue, groupe 2
Des regrets. Beaucoup de regrets. Une seule minute d’inattention aux répercussions fatales, faisant carrément office de bascule irréversible d’une défaite à priori évitable. Une défaite aux conséquences douloureuses, puisque «la une» rétrograde à la 8ème place du classement. Des douleurs vives et palpables, d’autant que jusqu’ici, Champvent s’était toujours maintenu dans les cinq premières places du classement.
Pourtant, après ce but si précoce de Thierrens (1-0, 1ère), Champvent s’est procuré une multitude de situations cocasses. Mais il existe de ces matchs où rien ne semble vouloir tourner rond : chaque coup, chaque geste décisif se relève d’une maladresse inhabituelle, où le manque de concentration dompte l’efficacité finale. Sacha Clément, Albino Bencivenga, Yves Hofmann et Alija Beso n’en disconviendront pas, puisque tous ont bénéficié de véritables opportunités d’égaliser, sans pour autant se monter suffisamment affûtés pour faire plier l’échine thierranaise.
Un manque d'efficacité.
Dans le football, gérer une ouverture du score si rapide n’est, d’évidence, jamais une science exacte. Faut-il chercher le KO à tout prix, ou gérer son acquis en repoussant bon gré mal gré les velléités adverses ? Doit-on s’en tenir à sa tactique de match, ou se focaliser sur la rigidité défensive ? Habituellement jouasse et agile, le FCT s’est embourbé dans un subterfuge d’aléas, oubliant son jeu d’équipe en se focalisant sur ses individualités.
Malheureusement, ce FC Champvent-là - peu scrupuleux devant le but - n’a pas été en mesure de profiter de la fébrilité d'un jour de l'arrière-garde du FCT. «C’est rageant, car nous avons incontestablement fait un bon match. Aujourd’hui, nous n’avons rien à envier à Thierrens, et un point aurait été le minimum à ramener de ce déplacement. Ca me fait vraiment chier !» pestera, furibond, l’entraîneur Jean-Daniel Tharin. Un entraîneur tout irrité de la tournure désolante que prend cette fin de saison.
Raviver la flamme.
Aussi frustrante soit-elle, cette défaite devra être porteuse de remontrances individuelles, et chaque joueur devra avoir à coeur de se surpasser, dans le but hédoniste de terminer le championnat en beauté. Justement, tout n’est pas perdu niveau classement : en cas de victoire face à Etoile-Broye samedi soir, tout en spéculant sur des résultats accommodants, Champvent pourrait retrouver une sixième place au classement. Un rang plus conforme à la physionomie de la saison du néo-promu chanvannais.

La situation actuelle en milieu de classement.
___________________
Champvent: Chatton, Siragusa (Minic, 67ème), Rameche, Bardet, Fürst, Reymond, Pereira, Glauser (80ème, Magnin), Clément, Bencivenga, Hofmann (63ème, Beso)
Buts: 1-0 Ruch (1ère)
Notes: Terrain Le Marais.... Bonne pelouse.... 100 spectateurs.... Champvent sans Beney (armée), Fiorèse (examens).... Avertissement à Siragusa (jeu dur).... Caisse de bière : Tonton.... Menu de la buvette : hotdogs.... Merci aux supporters présents.... Merci à Florence la photographe de génie.... Douches chaudes....

Bardet, à droite, n'a pas trop fait le pitre mercredi - mal de dos oblige!

Yéyé et sa posture habituelle...

La défense du FC prête (vraiment?) à se dégager d'un corner.

Champvent a dû engagé une seconde fois après une minute de jeu seulement...

GD Glauser au duel, pied en avant, comme d'habitude... Juste après, il ronchonne: "mais non, y'a pas faute M'sieur l'arbitre!

A défaut de gagner, il faut au moins garder le sourire.

Il faisait chaud mercredi, les organismes ont souffert.
27 mai 2008
Champvent II - Croy 1-1 (0-0)
Dimanche, 25 mai 2008 (14:30)
4ème ligue, groupe 4
Au sortir du terrain, le sentiment du devoir accompli se transcrit légitimement sur les visages. Pourtant, à priori, un ex-aequo face au 5ème du championnat n’est jamais un miracle en soi. Mais de son côté, Champvent II n’en a cure. Victime d’un crû 2008 déjà cautionné d’annus horribilis ; un point, finalement, ça compte. Surtout pour une équipe dont l’oeuvre se résumé à des douleurs redondantes, et qui court depuis quelques semaines après un match référence.
Rudoyée (1-6) face à la Vallée de Joux, pathétique à Veyron-Venoge (2-3) et même remplacée par la première équipe à Bussigny (3-3) : “la deux” vit un second tour compliqué, c’est indéniable. Pourtant, les plus optimistes se voulaient rassurés, et rassurants, après l’excellente victoire acquise la semaine dernière à Vallorbe (3-1). Bien sûr, un moral ne se regonfle pas en une semaine, et encore moins après avoir été vaincu lors des 6 premières rencontres du second tour. Mais dans ces pénibles moments de doute et d’atermoiements, quand les événements négatifs semblent s’acharner sur un groupe, il faut savoir se focaliser sur le positif.
Positive attitude
Et justement, «la deux» - emmenée par son capitaine-courage du jour Cyril Jeanneret - a semblé recevoir le FC Croy avec des intentions positivement orchestrées, s’accordant à jouer de manière compacte et bien organisée devant Yvan Notz – véritable clé de voûte du système défensif chanvannais. On semblait surfer sur la vague positive du succès à Val-Bal. Et c’est tant mieux.
Durant les premières 77 minutes du match, Champvent tenait le choc avec courage, réduisant les velléités de son adversaire (3ème meilleure attaque du groupe) à néant. Les corollaires des cette application défensive se traduisirent par une timidité offensive ; les protégés à Gil Thévenaz restaient prudents, s’efforçant de conserver primordialement ce résultat vierge au détriment des allants offensifs. Ce résultat nul s’apparentait, d'évidence, à nouveau point bienvenu.
Jusqu’ici plutôt terne, la partie s’anima définitivement à la 78ème minute. L’ouverture du score, magnifique de puissance et d’efficacité de Florian Simonin décanta véritablement le match. Si ce but encaissé aurait pu enterrer tout espoir croyard, il eut, au contraire le don de réveiller ses ardeurs : jusqu’alors bien naïve, la formation du pied du Jura se mit à jouer de manière autrement plus déterminée, en percutant agressivement l’arrière-garde du lieu. Et Croy n’eut pas le temps de laisser le doute s’immiscer, puisque quelques minutes seulement après l’ouverture du score, l’égalisation tomba sur corner. Dommage.
Un point, c'est mieux que point.
Nullement rassasiés par cette égalisation, les visiteurs continuèrent le pressing, et logiquement, c’est une série impressionnante d’occasions de buts qui suivirent. Luca Pisu, le dernier rempart du FCC, ne dut son salut qu’à d’excellentes et habiles interventions, tantôt aidé par sa latte, tantôt sauvé par un dribble sur sa ligne, qui, à défaut d’être conseillée, eut le mérite d’être efficace... (chose promise chose due Luca!)
Champvent pliait, mais ne rompait pas. Mieux, Florian Simonin, bien lancé par Ravussin, fut à nouveau le détonateur d’une offensive pleine de puissance. Et si son crochet eut été plus dynamique, certainement que la deux serait repartie avec les trois points...
Prochaine échéance, vendredi soir à Champvent face à Bonvillars (20:00).
_________________
Champvent: Pisu, Pfander, Tanner, Notz, Thévenaz, Daburon, Ravussin, Jorris (70ème, Chautems) Rodriguez (29ème, Simonin), Golay, Jeanneret (cap) (78ème, Terrapon)
Buts : 1-0 Simonin (77ème), 1-1 Croy (81ème)
Notes : Terrain du Battoir.... Pelouse trop haute.... 40 spectateurs.... Bon arbitrage.... Avertissement : aucun.... Champvent sans Aebischer (privé), Jaquemet (blessé), Glauser (?), Melfi (blessé).... Menu de la buvette : hotdogs, pizza.... Dernière buvette pour Florence et Vanessa, merci à elles pour leur travail et leur investissement sur les dix dernières années !.....

Golay (10), a failli sauver le but de Croy sur la ligne. Mais son geste de la main n'a pas suffit.

Florian Simonin, une entrée remarquée, avec à la clé, un but splendide!

Notz, Pisu, Jeanneret: une bonne performance d'équipe

L'esprit d'équipe toujours exemplaire!

Les joueurs gardent le sourire
4ème ligue, groupe 4
Au sortir du terrain, le sentiment du devoir accompli se transcrit légitimement sur les visages. Pourtant, à priori, un ex-aequo face au 5ème du championnat n’est jamais un miracle en soi. Mais de son côté, Champvent II n’en a cure. Victime d’un crû 2008 déjà cautionné d’annus horribilis ; un point, finalement, ça compte. Surtout pour une équipe dont l’oeuvre se résumé à des douleurs redondantes, et qui court depuis quelques semaines après un match référence.
Rudoyée (1-6) face à la Vallée de Joux, pathétique à Veyron-Venoge (2-3) et même remplacée par la première équipe à Bussigny (3-3) : “la deux” vit un second tour compliqué, c’est indéniable. Pourtant, les plus optimistes se voulaient rassurés, et rassurants, après l’excellente victoire acquise la semaine dernière à Vallorbe (3-1). Bien sûr, un moral ne se regonfle pas en une semaine, et encore moins après avoir été vaincu lors des 6 premières rencontres du second tour. Mais dans ces pénibles moments de doute et d’atermoiements, quand les événements négatifs semblent s’acharner sur un groupe, il faut savoir se focaliser sur le positif.
Positive attitude
Et justement, «la deux» - emmenée par son capitaine-courage du jour Cyril Jeanneret - a semblé recevoir le FC Croy avec des intentions positivement orchestrées, s’accordant à jouer de manière compacte et bien organisée devant Yvan Notz – véritable clé de voûte du système défensif chanvannais. On semblait surfer sur la vague positive du succès à Val-Bal. Et c’est tant mieux.
Durant les premières 77 minutes du match, Champvent tenait le choc avec courage, réduisant les velléités de son adversaire (3ème meilleure attaque du groupe) à néant. Les corollaires des cette application défensive se traduisirent par une timidité offensive ; les protégés à Gil Thévenaz restaient prudents, s’efforçant de conserver primordialement ce résultat vierge au détriment des allants offensifs. Ce résultat nul s’apparentait, d'évidence, à nouveau point bienvenu.
Jusqu’ici plutôt terne, la partie s’anima définitivement à la 78ème minute. L’ouverture du score, magnifique de puissance et d’efficacité de Florian Simonin décanta véritablement le match. Si ce but encaissé aurait pu enterrer tout espoir croyard, il eut, au contraire le don de réveiller ses ardeurs : jusqu’alors bien naïve, la formation du pied du Jura se mit à jouer de manière autrement plus déterminée, en percutant agressivement l’arrière-garde du lieu. Et Croy n’eut pas le temps de laisser le doute s’immiscer, puisque quelques minutes seulement après l’ouverture du score, l’égalisation tomba sur corner. Dommage.
Un point, c'est mieux que point.
Nullement rassasiés par cette égalisation, les visiteurs continuèrent le pressing, et logiquement, c’est une série impressionnante d’occasions de buts qui suivirent. Luca Pisu, le dernier rempart du FCC, ne dut son salut qu’à d’excellentes et habiles interventions, tantôt aidé par sa latte, tantôt sauvé par un dribble sur sa ligne, qui, à défaut d’être conseillée, eut le mérite d’être efficace... (chose promise chose due Luca!)
Champvent pliait, mais ne rompait pas. Mieux, Florian Simonin, bien lancé par Ravussin, fut à nouveau le détonateur d’une offensive pleine de puissance. Et si son crochet eut été plus dynamique, certainement que la deux serait repartie avec les trois points...
Prochaine échéance, vendredi soir à Champvent face à Bonvillars (20:00).
_________________
Champvent: Pisu, Pfander, Tanner, Notz, Thévenaz, Daburon, Ravussin, Jorris (70ème, Chautems) Rodriguez (29ème, Simonin), Golay, Jeanneret (cap) (78ème, Terrapon)
Buts : 1-0 Simonin (77ème), 1-1 Croy (81ème)
Notes : Terrain du Battoir.... Pelouse trop haute.... 40 spectateurs.... Bon arbitrage.... Avertissement : aucun.... Champvent sans Aebischer (privé), Jaquemet (blessé), Glauser (?), Melfi (blessé).... Menu de la buvette : hotdogs, pizza.... Dernière buvette pour Florence et Vanessa, merci à elles pour leur travail et leur investissement sur les dix dernières années !.....
Golay (10), a failli sauver le but de Croy sur la ligne. Mais son geste de la main n'a pas suffit.
Florian Simonin, une entrée remarquée, avec à la clé, un but splendide!
Notz, Pisu, Jeanneret: une bonne performance d'équipe
L'esprit d'équipe toujours exemplaire!
Les joueurs gardent le sourire
26 mai 2008
Champvent - Baulmes II 3-2 (1-0)
Samedi 24 mai (19:30)
2ème ligue, groupe 2
“It ain’t over till the fat lady sings”. L’expression favorite des commentateurs sportifs américains, arguant que le sort d’un match n’est scellé qu’après le coup de sifflet final, aurait pu être entonnée sans rechigne samedi soir à Champvent.
Menant sereinement – faut-il le préciser – par un 3-0 relaxant, et ce à la 89ème minute encore, le FC Champvent a joué à se faire peur, en encaissant deux buts coup sur coup, dans un final haletant que seul un derby peut fredonner avec magie. Et si Chatton n’était pas intervenu avec brio dans les arrêts de jeu, certainement que Baulmes serait reparti avec un point inespéré en poche. Mais la réaction des visiteurs fut bien trop tardive, et il semblait écrit que Champvent préserverait sa suprématie régionale, puisque déjà vainqueur au match aller à Baulmes (0-1).
Un match bien gére de bout en bout, ou presque.
Jusqu’à cette 89ème minute pourtant, «la une» avait rigoureusement maîtrisé son sujet, ne cédant que quelques bribes d’occasions à une formation baulmérane bien trop imprécise dans les trente derniers mètres. Cette première période fut d’ailleurs un spectacle d’approximations, de mauvaises passes et d’irrégularités techniques, que d’aucuns qualifieront de symptomatique d’une fin de championnat où les organismes semblent fatigués, usés et parfois résignés.
Pourtant, lorsque Champvent s'évertuait à combiner avec application et efficience, l’arrière-garde adverse paraissait mise à mal, voire rudoyée. Et c’est sur l’une de ces incursions posées que Minic put astucieusement talonner l’ouverture de Clément en direction d’un Bencivenga (presque) rétabli de sa blessure à la cheville. Il y’a des occasions que les grands attaquants ne manquent pas ; et Bencivenga, en prototype même du finisseur parfait, ne se fit pas prier : Albino crucifia un portier délaissé par la malheureuse glissade d’un de ses défenseurs. Sans être autrement brillante ni conquérante, «la une» menait au score, et le plus dur semblait fait.
Deux, puis trois zéro, la messe semblait dite.
Le rythme de match, veule et disconvenu, se poursuivit d’ailleurs sans grande ébauche d’énergie, et sans les échange de "bons" procédés veineux d’un derby régional. L’ambiance bon enfant régnant entre les joueurs contrastait de manière choquante avec les duels fratricides d’antan, lorsque ce derby se réglait à grands coups de savate et d’incivilités gratuites. Les tacles hostiles sont depuis, devenus tapes amicales. Et si les puristes regrettent déjà, le football, lui, savoure.
Le 2-0 de Bencivenga, servi sur un plateau par Pereira, et le rush plein de hargne de Bulldozer Hofmann (3-0) enfonceront d’avantage l’orgueil des voisins du pied du Jura. Des joueurs baulmérans aux intentions frivoles, souvent occupés à se vilipender parmi. Après l’estocade de Hofmann, plus rien ou presque ne sera dit avant la fin de match improbable que l’on connaît.
Grâce à ce nouveau succès, le FC Champvent atteint la barre exceptionnelle des 40 points. Un total noble au vu de sa position de néo promu. Même s’ils n’ont plus rien à gagner lors du présent championnat, Tonton et ses joueurs auront à coeur de lutter pour éventuellement titiller la 4ème place du classement. Pour atteindre ce rang inespéré, il faudra livrer une copie parfaite dès mercredi soir (19:00) à Thierrens (3ème, 44 points).
______________________
Champvent: Chatton, Fürst, Rameche (Hofmann, 61ème), Bardet, Siragusa, Reymond, Pereira (Fiorèse, 67ème), Glauser, Clément, Minic, Bencivenga (Poget, 79ème)
Buts: 1-0 Bencivenga (26ème), 2-0 Bencivenga (54ème), 3-0 Hofmann (66ème), 3-1 Baulmes (89ème), 3-2 Castellino (90ème)
Notes: Terrain du Battoir.... 130 spectateurs.... Terrain moyen.... Champvent sans Beso (blessé).... Arbitrage approximatif (je crois que les deux équipes sont d’accord !).... Avertissements à Glauser (jeu dur), Bardet (jeu dur).... Champvent sans Beso (blessé), Beney (sous les drapeaux).... Menu de la buvette : Grillades, pâtes, salade.... Caisse de bière : Magut, merci !.... Douches chaudes.... En soirée: NHL: Pit-Det 4-0, NBA: Bos-Det 94-80.... Bart au Castelao....

Les joueurs prêts au derby!

Hugo Pereira a offert le 2-0 sur un plateau.

Glauser et Siragusa (de g à d, ici avec Bonano) savourent les trois points.
2ème ligue, groupe 2
“It ain’t over till the fat lady sings”. L’expression favorite des commentateurs sportifs américains, arguant que le sort d’un match n’est scellé qu’après le coup de sifflet final, aurait pu être entonnée sans rechigne samedi soir à Champvent.
Menant sereinement – faut-il le préciser – par un 3-0 relaxant, et ce à la 89ème minute encore, le FC Champvent a joué à se faire peur, en encaissant deux buts coup sur coup, dans un final haletant que seul un derby peut fredonner avec magie. Et si Chatton n’était pas intervenu avec brio dans les arrêts de jeu, certainement que Baulmes serait reparti avec un point inespéré en poche. Mais la réaction des visiteurs fut bien trop tardive, et il semblait écrit que Champvent préserverait sa suprématie régionale, puisque déjà vainqueur au match aller à Baulmes (0-1).
Un match bien gére de bout en bout, ou presque.
Jusqu’à cette 89ème minute pourtant, «la une» avait rigoureusement maîtrisé son sujet, ne cédant que quelques bribes d’occasions à une formation baulmérane bien trop imprécise dans les trente derniers mètres. Cette première période fut d’ailleurs un spectacle d’approximations, de mauvaises passes et d’irrégularités techniques, que d’aucuns qualifieront de symptomatique d’une fin de championnat où les organismes semblent fatigués, usés et parfois résignés.
Pourtant, lorsque Champvent s'évertuait à combiner avec application et efficience, l’arrière-garde adverse paraissait mise à mal, voire rudoyée. Et c’est sur l’une de ces incursions posées que Minic put astucieusement talonner l’ouverture de Clément en direction d’un Bencivenga (presque) rétabli de sa blessure à la cheville. Il y’a des occasions que les grands attaquants ne manquent pas ; et Bencivenga, en prototype même du finisseur parfait, ne se fit pas prier : Albino crucifia un portier délaissé par la malheureuse glissade d’un de ses défenseurs. Sans être autrement brillante ni conquérante, «la une» menait au score, et le plus dur semblait fait.
Deux, puis trois zéro, la messe semblait dite.
Le rythme de match, veule et disconvenu, se poursuivit d’ailleurs sans grande ébauche d’énergie, et sans les échange de "bons" procédés veineux d’un derby régional. L’ambiance bon enfant régnant entre les joueurs contrastait de manière choquante avec les duels fratricides d’antan, lorsque ce derby se réglait à grands coups de savate et d’incivilités gratuites. Les tacles hostiles sont depuis, devenus tapes amicales. Et si les puristes regrettent déjà, le football, lui, savoure.
Le 2-0 de Bencivenga, servi sur un plateau par Pereira, et le rush plein de hargne de Bulldozer Hofmann (3-0) enfonceront d’avantage l’orgueil des voisins du pied du Jura. Des joueurs baulmérans aux intentions frivoles, souvent occupés à se vilipender parmi. Après l’estocade de Hofmann, plus rien ou presque ne sera dit avant la fin de match improbable que l’on connaît.
Grâce à ce nouveau succès, le FC Champvent atteint la barre exceptionnelle des 40 points. Un total noble au vu de sa position de néo promu. Même s’ils n’ont plus rien à gagner lors du présent championnat, Tonton et ses joueurs auront à coeur de lutter pour éventuellement titiller la 4ème place du classement. Pour atteindre ce rang inespéré, il faudra livrer une copie parfaite dès mercredi soir (19:00) à Thierrens (3ème, 44 points).
______________________
Champvent: Chatton, Fürst, Rameche (Hofmann, 61ème), Bardet, Siragusa, Reymond, Pereira (Fiorèse, 67ème), Glauser, Clément, Minic, Bencivenga (Poget, 79ème)
Buts: 1-0 Bencivenga (26ème), 2-0 Bencivenga (54ème), 3-0 Hofmann (66ème), 3-1 Baulmes (89ème), 3-2 Castellino (90ème)
Notes: Terrain du Battoir.... 130 spectateurs.... Terrain moyen.... Champvent sans Beso (blessé).... Arbitrage approximatif (je crois que les deux équipes sont d’accord !).... Avertissements à Glauser (jeu dur), Bardet (jeu dur).... Champvent sans Beso (blessé), Beney (sous les drapeaux).... Menu de la buvette : Grillades, pâtes, salade.... Caisse de bière : Magut, merci !.... Douches chaudes.... En soirée: NHL: Pit-Det 4-0, NBA: Bos-Det 94-80.... Bart au Castelao....
Les joueurs prêts au derby!

Hugo Pereira a offert le 2-0 sur un plateau.
Glauser et Siragusa (de g à d, ici avec Bonano) savourent les trois points.
20 mai 2008
Team-Vaud - Champvent 4-1 (3-0)
Samedi 17 mai 2008 (19:00)
2ème ligue, groupe 2
5-0 contre Concordia. 6-0 face à Thierrens. Deux claques, secs et sonnantes, comme pour démontrer des ambitions annoncées. Deux corrections face à des adversaires trustant pourtant les premières places du classement. Excusez du peu. L’épouvantail Team-Vaud, le leader incontesté du classement, s’érigeait, en apparence du moins, comme registre insurmontable pour le FC Champvent samedi soir. Vraiment ?
Une équipe avertie en valant deux, les chanvannais savaient que le terrain de Team-Vaud était miné. Miné par un talent indéniable au collectif rôdé. Un contingent surentraîné (4-5 sessions hebdomadaires ?), mû d’un profond désir d’atteindre cette deuxième ligue interrégionale. Rien n’allait être simple pour «la une» : un terrain immense propice au jeu technique et appliqué des jeunes yverdonnois, conjugué au forfait d’un pilier de l’équipe en la personne d’Alija Beso – blessé lors d’une excursion à.... Luna Park (j’étais obligé) !
Une entame prudente.
Preuve de cet méfiance de fond, Jean-Daniel Tharin décida d’aligner ses troupes en un 4-5-1 prudent : «il faut essayer de les faire douter, et attendre notre heure. Le premier quart d’heure sera crucial.» Des consignes claires, aux effets indéniables. A tout prix, il fallait anéantir les offensives adverses, tout en songeant à apporter le danger lorsque les moyens seraient appropriés. Spéculer sur une carence technique adverse paraissant improbable, il fallait donc s’ajuster au mieux sur balles arrêtées, et sur le jeu de rupture notamment.
Le premier quart d’heure passé, le panneau d’affichage transcrivait encore l’anémie offensive des deux formations. 0-0, les locaux semblait s’endormir sous l’attentisme voulu de son adversaire. La possession de balle était naturellement yverdonnoise, mais les chances de buts restaient rares, hormis quelques vaines infiltrations pugnaces. Bref, Champvent tenait le coup.
Des erreurs cash!
Mais seulement voilà ; face à une équipe si affûtée, composée de joueurs aspirant à la Challenge League, la moindre erreur se paie cash. Et la dernière demi-heure de la période initiale ne fera que confirmer cette tendance. Sans pour autant être mauvais, et sans véritablement réaliser la sentence qui s’abattait sur lui, Champvent se retrouvait mené 3-0 au gré de quelques erreurs individuelles. Si subite, sans état d’âme, la messe semblait dite.
Au retour des vestiaires, dans un élan de rédemption compulsif, le staff du FCC opta pour un 4-4-2 à priori plus ouvert, et plus porté vers l’offensive. Bien lui en a pris, puisque rapidement, Albino Bencivenga, entré à la pause, se fit justice lui-même en transformant un pénalty. Relâchement yverdonnois, ou sursaut temporaire chanvannais ? Malgré les apparences, c’est la seconde option qui s’offrit au public présent.
Soudainement, Team-Vaud sembla balbutier son football, égarant au passage l’emprise du match qu’il maîtrisait astucieusement jusqu’ici. Et de son côté, le FCC jouait libéré de toute obligation de façade, optant pour un jeu plus direct, se propulsant en direction des buts adverses.
Champvent se retrouve à 10.
Mais si les yverdonnois semblaient s’immiscer dans un relâchement palpable, ils purent se reposer sur quelques individualités déterminantes, à l’instar de son gardien, impeccable d’assurance dans un double sauvetage sur Glauser et Munoz. Un 3-2 inespéré aurait certainement balancé quelques espoirs euphoriques pour le groupe chanvannais, mais l’agilité du dernier rempart local emportait également tout espoir superflu, puisque quelques minutes plus tard, Munoz dut sortir sur blessure. Le FCC, ayant malheureusement déjà effectué ses trois remplacements, se retrouva sottement à dix. Si à onze, la tâche semblait d'ores et déjà compliquée, inutile de préciser qu’à dix, c’était mission impossible...
Après cette défaite logique, Champvent rétrograde à la 6ème place du classement, talonnant le FC Echallens II, mais s’agrippant à son léger avantage sur son voisin du FC Orbe. Samedi prochain, «la une» affrontera un autre voisin, baulméran cette fois-ci, et l’unique objectif sera évident : la victoire à tout prix !
________________
Champvent: Beney (Chatton, 46ème), Fürst, Rameche, Bardet, Siragusa (Bencivenga, 46ème), Munoz, Pereira, Reymond, Glauser, Clément, Hofmann (Minic, 70ème)
Buts: 1-0 Team-Vaud (20ème), 2-0 Team-Vaud (34ème), 3-0 Team-Vaud (45ème + 2), 3-1 Bencivenga (48ème), 4-1 Team-Vaud (80ème)
Notes: Stade Municipal d’Yverdon.... 80 spectateurs..... Champvent sans Fiorèse (opération des dents de sagesse), Beso (blessé).... Avertissement à Munoz.... Sortie sur blessure de Munoz (79ème).... Menu de la buvette : bière....
2ème ligue, groupe 2
5-0 contre Concordia. 6-0 face à Thierrens. Deux claques, secs et sonnantes, comme pour démontrer des ambitions annoncées. Deux corrections face à des adversaires trustant pourtant les premières places du classement. Excusez du peu. L’épouvantail Team-Vaud, le leader incontesté du classement, s’érigeait, en apparence du moins, comme registre insurmontable pour le FC Champvent samedi soir. Vraiment ?
Une équipe avertie en valant deux, les chanvannais savaient que le terrain de Team-Vaud était miné. Miné par un talent indéniable au collectif rôdé. Un contingent surentraîné (4-5 sessions hebdomadaires ?), mû d’un profond désir d’atteindre cette deuxième ligue interrégionale. Rien n’allait être simple pour «la une» : un terrain immense propice au jeu technique et appliqué des jeunes yverdonnois, conjugué au forfait d’un pilier de l’équipe en la personne d’Alija Beso – blessé lors d’une excursion à.... Luna Park (j’étais obligé) !
Une entame prudente.
Preuve de cet méfiance de fond, Jean-Daniel Tharin décida d’aligner ses troupes en un 4-5-1 prudent : «il faut essayer de les faire douter, et attendre notre heure. Le premier quart d’heure sera crucial.» Des consignes claires, aux effets indéniables. A tout prix, il fallait anéantir les offensives adverses, tout en songeant à apporter le danger lorsque les moyens seraient appropriés. Spéculer sur une carence technique adverse paraissant improbable, il fallait donc s’ajuster au mieux sur balles arrêtées, et sur le jeu de rupture notamment.
Le premier quart d’heure passé, le panneau d’affichage transcrivait encore l’anémie offensive des deux formations. 0-0, les locaux semblait s’endormir sous l’attentisme voulu de son adversaire. La possession de balle était naturellement yverdonnoise, mais les chances de buts restaient rares, hormis quelques vaines infiltrations pugnaces. Bref, Champvent tenait le coup.
Des erreurs cash!
Mais seulement voilà ; face à une équipe si affûtée, composée de joueurs aspirant à la Challenge League, la moindre erreur se paie cash. Et la dernière demi-heure de la période initiale ne fera que confirmer cette tendance. Sans pour autant être mauvais, et sans véritablement réaliser la sentence qui s’abattait sur lui, Champvent se retrouvait mené 3-0 au gré de quelques erreurs individuelles. Si subite, sans état d’âme, la messe semblait dite.
Au retour des vestiaires, dans un élan de rédemption compulsif, le staff du FCC opta pour un 4-4-2 à priori plus ouvert, et plus porté vers l’offensive. Bien lui en a pris, puisque rapidement, Albino Bencivenga, entré à la pause, se fit justice lui-même en transformant un pénalty. Relâchement yverdonnois, ou sursaut temporaire chanvannais ? Malgré les apparences, c’est la seconde option qui s’offrit au public présent.
Soudainement, Team-Vaud sembla balbutier son football, égarant au passage l’emprise du match qu’il maîtrisait astucieusement jusqu’ici. Et de son côté, le FCC jouait libéré de toute obligation de façade, optant pour un jeu plus direct, se propulsant en direction des buts adverses.
Champvent se retrouve à 10.
Mais si les yverdonnois semblaient s’immiscer dans un relâchement palpable, ils purent se reposer sur quelques individualités déterminantes, à l’instar de son gardien, impeccable d’assurance dans un double sauvetage sur Glauser et Munoz. Un 3-2 inespéré aurait certainement balancé quelques espoirs euphoriques pour le groupe chanvannais, mais l’agilité du dernier rempart local emportait également tout espoir superflu, puisque quelques minutes plus tard, Munoz dut sortir sur blessure. Le FCC, ayant malheureusement déjà effectué ses trois remplacements, se retrouva sottement à dix. Si à onze, la tâche semblait d'ores et déjà compliquée, inutile de préciser qu’à dix, c’était mission impossible...
Après cette défaite logique, Champvent rétrograde à la 6ème place du classement, talonnant le FC Echallens II, mais s’agrippant à son léger avantage sur son voisin du FC Orbe. Samedi prochain, «la une» affrontera un autre voisin, baulméran cette fois-ci, et l’unique objectif sera évident : la victoire à tout prix !
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Champvent: Beney (Chatton, 46ème), Fürst, Rameche, Bardet, Siragusa (Bencivenga, 46ème), Munoz, Pereira, Reymond, Glauser, Clément, Hofmann (Minic, 70ème)
Buts: 1-0 Team-Vaud (20ème), 2-0 Team-Vaud (34ème), 3-0 Team-Vaud (45ème + 2), 3-1 Bencivenga (48ème), 4-1 Team-Vaud (80ème)
Notes: Stade Municipal d’Yverdon.... 80 spectateurs..... Champvent sans Fiorèse (opération des dents de sagesse), Beso (blessé).... Avertissement à Munoz.... Sortie sur blessure de Munoz (79ème).... Menu de la buvette : bière....
19 mai 2008
Val-Bal II - Champvent II 1-3 (0-1)
Samedi 17 mai (18:00)
4ème ligue, groupe 4
Compte-rendu de David Grandjean, entraîneur
Que la victoire fut belle!
Après avoir vécu une période de doute et des semaines difficiles, l’équipe se retrouvait au terrain des Prés-sous-Ville à Vallorbe. Fort d’un excellent entraînement mercredi, je sentais personnellement que l’on pouvait jouer un mauvais tour à cette formation.
Bien sûr les consignes étaient claires, la formation 4-5-1 ne laissait planer aucun doute quand à nos intentions : nous devions avant tout défendre, nous voulions ramener un point.
Un jeu soigné
Très vite, notre formation basée sur la vitesse de couloir - consignée à Bod et Laurent - mit une pression sur l’équipe de Val-Bal qui ne paraissait pas au mieux de sa forme. De plus, la relance soignée par Aebisher et Luis mettait à mal notre adversaire.
Les premières 20 minutes furent entièrement à l’avantage de la II, qui pour une fois ne connaissait pas de surplus de déchet. Engagés dans tous les duels, concentrés et appliqués, nos occasions les plus dangereuses arrivaient par les couloirs, ou Bod se créa les occasions les plus dangereuses. Puis, sur un excellent travail préparatoire de Jeanneret, Anthony fut à quelques centimètres d’ouvrir le score face au gardien, mais encore une fois nos tentatives paraissaient plutôt stériles.
C’est alors que sur une ouverture géniale de Luis, Bod fut lancé en profondeur et ouvrit le score vers la 35ème minutes d’un tir croisé du gauche dont il a le secret. Le FC Val-Bal réagit immédiatement et il fallut une parade extraordinaire de Luca pour nous sortir de cette mauvaise passe.
Savoir réagir
Après le thé, c’est Val-Bal qui revint avec une toute autre motivation. Malheureusement, nous avons baissé d’un ton, et notre jeu perdait en intensité : un festival de mauvaises passes; et ce qui devait arriver arriva,ValBal égalisa. La deux était à nouveau maudite, mais ce qui devait nous enterrer au contraire nous réveilla, et la deux prit à nouveau le jeu à son compte et se ménagea les meilleures occasions. Etant moins offensifs dans les 20 dernières mètres, je décidai d’envoyer Poget et Simonin dans la partie, et nous fumes vite récompensés : les deux entrants furent quasiment intenables, et sur une remise de la tête de Simonin, c’est justement Poget qui nous redonnait enfin l’avantage.
Val Bal essaya bien de se ruer à l’abordage pour ces dernières 10 minutes, mais de façon tellement désordonnée que la défense ne plia pas. Seul Jaquemet dût sortir sur blessure après avoir tenu plus de 15 minutes sans pouvoir shooter un ballon.(désolé Jack). Mais défensivement rien ne passait, Luis auteur d’un match grandiose ratissait tout sur son passage, Aebisher taclait à tout va, le duo Tanner / Mathieu demeurait intraitable et sur une nouvelle percée du duo Simonin / Poget, Simonin poussait le cuir dans les buts pour un 3–1 qui sonnait le glas de cette équipe de Val-Bal, une formation qui malheureusement crut bon de se défouler sur l’arbitre, qui, malgré une petite erreur d’appréciation avait été impeccable.
Cette fois c’était fait, le « hasta siempre » pouvait enfin résonner, certains nouveaux joueurs croyaient qu’il s’agissait d’une vieille légende urbaine, ils ne furent pas déçus ! Les sourires retrouvés, une impression de devoir enfin accompli pouvait se lire sur le visage des joueurs en dégustant les caisses de bière offertes par notre président qui me demanda quand même à l’annonce du score si c’était bien vrai… Et oui cela faisait un sacré moment !!!!
Champvent: Luca, Glauser, Jaquemet, Tanner, JF Thévenaz, (Melfi, 82ème), Ravussin, Aebischer, Rodriguez, Golay, Pfander (Poget, 65ème), Jeanneret (65ème, Simonin)
4ème ligue, groupe 4
Compte-rendu de David Grandjean, entraîneur
Que la victoire fut belle!
Après avoir vécu une période de doute et des semaines difficiles, l’équipe se retrouvait au terrain des Prés-sous-Ville à Vallorbe. Fort d’un excellent entraînement mercredi, je sentais personnellement que l’on pouvait jouer un mauvais tour à cette formation.
Bien sûr les consignes étaient claires, la formation 4-5-1 ne laissait planer aucun doute quand à nos intentions : nous devions avant tout défendre, nous voulions ramener un point.
Un jeu soigné
Très vite, notre formation basée sur la vitesse de couloir - consignée à Bod et Laurent - mit une pression sur l’équipe de Val-Bal qui ne paraissait pas au mieux de sa forme. De plus, la relance soignée par Aebisher et Luis mettait à mal notre adversaire.
Les premières 20 minutes furent entièrement à l’avantage de la II, qui pour une fois ne connaissait pas de surplus de déchet. Engagés dans tous les duels, concentrés et appliqués, nos occasions les plus dangereuses arrivaient par les couloirs, ou Bod se créa les occasions les plus dangereuses. Puis, sur un excellent travail préparatoire de Jeanneret, Anthony fut à quelques centimètres d’ouvrir le score face au gardien, mais encore une fois nos tentatives paraissaient plutôt stériles.
C’est alors que sur une ouverture géniale de Luis, Bod fut lancé en profondeur et ouvrit le score vers la 35ème minutes d’un tir croisé du gauche dont il a le secret. Le FC Val-Bal réagit immédiatement et il fallut une parade extraordinaire de Luca pour nous sortir de cette mauvaise passe.
Savoir réagir
Après le thé, c’est Val-Bal qui revint avec une toute autre motivation. Malheureusement, nous avons baissé d’un ton, et notre jeu perdait en intensité : un festival de mauvaises passes; et ce qui devait arriver arriva,ValBal égalisa. La deux était à nouveau maudite, mais ce qui devait nous enterrer au contraire nous réveilla, et la deux prit à nouveau le jeu à son compte et se ménagea les meilleures occasions. Etant moins offensifs dans les 20 dernières mètres, je décidai d’envoyer Poget et Simonin dans la partie, et nous fumes vite récompensés : les deux entrants furent quasiment intenables, et sur une remise de la tête de Simonin, c’est justement Poget qui nous redonnait enfin l’avantage.
Val Bal essaya bien de se ruer à l’abordage pour ces dernières 10 minutes, mais de façon tellement désordonnée que la défense ne plia pas. Seul Jaquemet dût sortir sur blessure après avoir tenu plus de 15 minutes sans pouvoir shooter un ballon.(désolé Jack). Mais défensivement rien ne passait, Luis auteur d’un match grandiose ratissait tout sur son passage, Aebisher taclait à tout va, le duo Tanner / Mathieu demeurait intraitable et sur une nouvelle percée du duo Simonin / Poget, Simonin poussait le cuir dans les buts pour un 3–1 qui sonnait le glas de cette équipe de Val-Bal, une formation qui malheureusement crut bon de se défouler sur l’arbitre, qui, malgré une petite erreur d’appréciation avait été impeccable.
Cette fois c’était fait, le « hasta siempre » pouvait enfin résonner, certains nouveaux joueurs croyaient qu’il s’agissait d’une vieille légende urbaine, ils ne furent pas déçus ! Les sourires retrouvés, une impression de devoir enfin accompli pouvait se lire sur le visage des joueurs en dégustant les caisses de bière offertes par notre président qui me demanda quand même à l’annonce du score si c’était bien vrai… Et oui cela faisait un sacré moment !!!!
Champvent: Luca, Glauser, Jaquemet, Tanner, JF Thévenaz, (Melfi, 82ème), Ravussin, Aebischer, Rodriguez, Golay, Pfander (Poget, 65ème), Jeanneret (65ème, Simonin)
16 mai 2008
Bussigny II - Champvent II 3-3 (1-0)
Mardi 13 mai 2008 (20:30)
4ème ligue, groupe 4
Tout footballeur ayant, tôt ou tard, évolué pour «la deux» d’un club, sait combien l’intégrité et la vérité d’une seconde garniture est si souvent aléatoire.
Le rôle d’une deux dans un club est souvent ingrat : réservoir de talents à disposition de la première équipe, ou indépendance de contingent totale ? Egalité de traitement, ou condescendance malhabile ?
Parfois, à l’instar du FC Baulmes par exemple, on insère dans l’effectif de «la deux», sans ambages, bon nombre de joueurs de la première équipe – profitant notamment des matchs en semaine pour étrenner le dispositif de l’équipe fanion. Du coup, les joueurs composant la deux, doués ou pas, clubistes ou non, se retrouvent propulsés sur le banc de touche, bon gré mal gré. L’opposition parfaite de la compétitivité à l’esprit d’équipe. Accepter un tel rôle, ou rechigner la soumission ? Faut-il sacrifier des joueurs de «la deux» au grand dam de «la une» ? Voilà quelques interrogations liées aux aléas d’une deux.
Un rôle si délicat
Au FC Champvent, depuis la création de l’équipe réserve, au printemps 1999, la «deux» a souvent, pour ne pas dire toujours, vécu librement, indépendante de l’évolution de l’équipe phare. La cohésion a toujours idéalement fonctionné. Tout juste quelques échanges naturels de joueurs, souvent zéro, rarement plus de trois, se retrouvant à faire office de renforts. Le traitement a toujours été nivelé au meilleur des consciences : mêmes équipements (maillots échauffements mis à part), mêmes avantages, mêmes cotisations, même valeurs et surtout, aucun salaire.
Mardi soir pourtant, le club a dérogé aux coutumes. Au gré des performances balbutiantes de l’équipe réserve, il a été décidé d’envoyer le contingent de la première équipe affronter le FC Bussigny – actuellement premier reléguable de son groupe de 4ème ligue. L’objectif était évident de pragmatisme : gagner, pour endiguer tout risque de relégation.
Mais seulement voilà. Au risque de se répéter encore et encore, la beauté du football fait que la hiérarchie apparente d’un match n’est jamais réglée d’avance. Voilà un ingrédient incontestable forgeant ce fameux «charme de la Coupe» - l’axiome si fracassant dans l’univers du football professionnel. Et il en est de même dans le football de talus.
Sauver un point.
Ce choc du bas de classement de 4ème ligue a donc accouché d’un match nul, sauvé in extremis par le contingent de deuxième ligue du FC Champvent. Si le FC Champvent a dominé la partie, il ne doit son salut qu’à un dernier quart d’heure de folie, là où il a su refaire son handicap de... trois buts ! A noter qu’en face, des interrogations subsistent sur l’excellente «deux» de Bussigny, dont on peut légitimement questionner quel malheur a pu l’envoyer à cette place au classement – tant elle a paru douée.
Ce point suffira-t-il à extirper Champvent II de la menace «cinquième ligue». Certainement. En attendant, les joueurs de l’équipe réserve, dont la plupart étaient présents pour encourager «la une», auront à coeur de prouver qu’ils ont les moyens de se sauver seuls de cette situation délicate.
Vos impressions sur le rôle d’une deux sont les bienvenus !
Un résumé de match est également disponible sur le site du FC Bussigny.
__________________________
Champvent : Beney, Magnin (17ème, Glauser), Rameche, Bardet, Siragusa, Reymond, Pereira, Poget (46ème, Hofmann), Clément, Minic, Beso (68ème, Notz)
Buts : 1-0 Bussigny (25ème), 2-0 Bussigny (56ème), 3-0 Bussigny (61ème), 3-1 Hofmann (75ème), 3-2 Pereira (78ème), Clément (83ème)
Notes : Terrain des Iles, Bussigny.... Pelouse fournie.... 30 spectateurs.... Avertissement à Reymond (jeu dur).... Sortie de Magnin sur blessure....
4ème ligue, groupe 4
Tout footballeur ayant, tôt ou tard, évolué pour «la deux» d’un club, sait combien l’intégrité et la vérité d’une seconde garniture est si souvent aléatoire.
Le rôle d’une deux dans un club est souvent ingrat : réservoir de talents à disposition de la première équipe, ou indépendance de contingent totale ? Egalité de traitement, ou condescendance malhabile ?
Parfois, à l’instar du FC Baulmes par exemple, on insère dans l’effectif de «la deux», sans ambages, bon nombre de joueurs de la première équipe – profitant notamment des matchs en semaine pour étrenner le dispositif de l’équipe fanion. Du coup, les joueurs composant la deux, doués ou pas, clubistes ou non, se retrouvent propulsés sur le banc de touche, bon gré mal gré. L’opposition parfaite de la compétitivité à l’esprit d’équipe. Accepter un tel rôle, ou rechigner la soumission ? Faut-il sacrifier des joueurs de «la deux» au grand dam de «la une» ? Voilà quelques interrogations liées aux aléas d’une deux.
Un rôle si délicat
Au FC Champvent, depuis la création de l’équipe réserve, au printemps 1999, la «deux» a souvent, pour ne pas dire toujours, vécu librement, indépendante de l’évolution de l’équipe phare. La cohésion a toujours idéalement fonctionné. Tout juste quelques échanges naturels de joueurs, souvent zéro, rarement plus de trois, se retrouvant à faire office de renforts. Le traitement a toujours été nivelé au meilleur des consciences : mêmes équipements (maillots échauffements mis à part), mêmes avantages, mêmes cotisations, même valeurs et surtout, aucun salaire.
Mardi soir pourtant, le club a dérogé aux coutumes. Au gré des performances balbutiantes de l’équipe réserve, il a été décidé d’envoyer le contingent de la première équipe affronter le FC Bussigny – actuellement premier reléguable de son groupe de 4ème ligue. L’objectif était évident de pragmatisme : gagner, pour endiguer tout risque de relégation.
Mais seulement voilà. Au risque de se répéter encore et encore, la beauté du football fait que la hiérarchie apparente d’un match n’est jamais réglée d’avance. Voilà un ingrédient incontestable forgeant ce fameux «charme de la Coupe» - l’axiome si fracassant dans l’univers du football professionnel. Et il en est de même dans le football de talus.
Sauver un point.
Ce choc du bas de classement de 4ème ligue a donc accouché d’un match nul, sauvé in extremis par le contingent de deuxième ligue du FC Champvent. Si le FC Champvent a dominé la partie, il ne doit son salut qu’à un dernier quart d’heure de folie, là où il a su refaire son handicap de... trois buts ! A noter qu’en face, des interrogations subsistent sur l’excellente «deux» de Bussigny, dont on peut légitimement questionner quel malheur a pu l’envoyer à cette place au classement – tant elle a paru douée.
Ce point suffira-t-il à extirper Champvent II de la menace «cinquième ligue». Certainement. En attendant, les joueurs de l’équipe réserve, dont la plupart étaient présents pour encourager «la une», auront à coeur de prouver qu’ils ont les moyens de se sauver seuls de cette situation délicate.
Vos impressions sur le rôle d’une deux sont les bienvenus !
Un résumé de match est également disponible sur le site du FC Bussigny.
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Champvent : Beney, Magnin (17ème, Glauser), Rameche, Bardet, Siragusa, Reymond, Pereira, Poget (46ème, Hofmann), Clément, Minic, Beso (68ème, Notz)
Buts : 1-0 Bussigny (25ème), 2-0 Bussigny (56ème), 3-0 Bussigny (61ème), 3-1 Hofmann (75ème), 3-2 Pereira (78ème), Clément (83ème)
Notes : Terrain des Iles, Bussigny.... Pelouse fournie.... 30 spectateurs.... Avertissement à Reymond (jeu dur).... Sortie de Magnin sur blessure....
Champvent II - Grandson II 0-3 (0-1)
Mercredi 7 mai (20:30)
4ème ligue, groupe 4
Compte rendu de David Grandjean, entraîneur de Champvent II
Une défaite rageante.
Au vu des événements de Veyron-Venoge, une réaction s’imposait sérieusement. La théorie fut plus axée sur le mental que sur la tactique, il nous fallait un match référence à tout prix, nous devions nous faire violence.
En revanche, je les avais avertis, nous allions prendre un but, c’était quelque chose de possible! Toutes les grandes équipes prennent des buts.
Face à un FC Grandson II renforcé en la circonstance, nous allions rapidement déchanter quant à notre capacité à pouvoir gagner ce match. Très vite, nous avons compris que cet adversaire était plus fort que nous, et allait nous poser de sacrés problèmes.
En revanche, rien à dire sur l’engagement: c'est une équipe de Champvent II qui ne lâcha rien, qui recula certes, mais qui fit preuve d’un esprit d’équipe remarquable, malgré l’ouverture du score par Grandson. Malheureusement force est de constater que notre vivacité dans les 20 derniers mètres nous fait cruellement défaut, seul le vaillant Jeanneret put mettre un peu de pression dans l’arrière-garde grandsonnoise, et en première mi-temps nous n’avons pas eu grand-chose à nous mettre sous la dent.
La deuxième mi-temps fut assez équilibrée, jusqu’à ce qu’une mésentente de notre défense permette à Grandson de mener 2-0. Ce but tombait mal... C’est alors Champvent qui se rua à l’attaque et fit passer un mauvais quart d'heure à Grandson qui dut reculer. Jeanneret, par deux fois, faillit ouvrir la marque, mais rien y fit, c’est Grandson qui porta l’estocade à la dernière minute.
Des regrets? Oui bien sûr, avec un engagement pareil, une volonté et un esprit d’équipe similaires, nous n’en serions pas là aujourd’hui. A nous de faire en sorte de maintenir cet esprit pour les 4 derniers matchs, et de nous inspirer de la première équipe: rien ne vaut une équipe blessée dans son orgueil!
__________________
Champvent: Pisu, Jaquemet, Notz, Melfi, Glauser, Rodriguez (Poget, 25ème), Daburon, Ravussin (Jorris, 70ème), Aebischer, Jeanneret, Simonin (Morier, 46ème)
Buts: 0-1 Grandson (20ème), 0-2 Grandson (30ème), 0-3 Grandson (0ème)
Notes: Terrain du battoir.... 35 spectateurs.... temps frais, agréable.... Bonne pelouse.... Champvent sans Pfander (blessé), Golay (professionnel).... Excellent arbitrage!!!.... Menu de la buvette: mini-kebabs....

Champvent n'aura inscrit que deux buts en quatre matchs à domicile.

Anthony Golay était absent face à Grandson.

Matthieu Glauser a rapidement dû déchanter face aux velleités des bocans
4ème ligue, groupe 4
Compte rendu de David Grandjean, entraîneur de Champvent II
Une défaite rageante.
Au vu des événements de Veyron-Venoge, une réaction s’imposait sérieusement. La théorie fut plus axée sur le mental que sur la tactique, il nous fallait un match référence à tout prix, nous devions nous faire violence.
En revanche, je les avais avertis, nous allions prendre un but, c’était quelque chose de possible! Toutes les grandes équipes prennent des buts.
Face à un FC Grandson II renforcé en la circonstance, nous allions rapidement déchanter quant à notre capacité à pouvoir gagner ce match. Très vite, nous avons compris que cet adversaire était plus fort que nous, et allait nous poser de sacrés problèmes.
En revanche, rien à dire sur l’engagement: c'est une équipe de Champvent II qui ne lâcha rien, qui recula certes, mais qui fit preuve d’un esprit d’équipe remarquable, malgré l’ouverture du score par Grandson. Malheureusement force est de constater que notre vivacité dans les 20 derniers mètres nous fait cruellement défaut, seul le vaillant Jeanneret put mettre un peu de pression dans l’arrière-garde grandsonnoise, et en première mi-temps nous n’avons pas eu grand-chose à nous mettre sous la dent.
La deuxième mi-temps fut assez équilibrée, jusqu’à ce qu’une mésentente de notre défense permette à Grandson de mener 2-0. Ce but tombait mal... C’est alors Champvent qui se rua à l’attaque et fit passer un mauvais quart d'heure à Grandson qui dut reculer. Jeanneret, par deux fois, faillit ouvrir la marque, mais rien y fit, c’est Grandson qui porta l’estocade à la dernière minute.
Des regrets? Oui bien sûr, avec un engagement pareil, une volonté et un esprit d’équipe similaires, nous n’en serions pas là aujourd’hui. A nous de faire en sorte de maintenir cet esprit pour les 4 derniers matchs, et de nous inspirer de la première équipe: rien ne vaut une équipe blessée dans son orgueil!
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Champvent: Pisu, Jaquemet, Notz, Melfi, Glauser, Rodriguez (Poget, 25ème), Daburon, Ravussin (Jorris, 70ème), Aebischer, Jeanneret, Simonin (Morier, 46ème)
Buts: 0-1 Grandson (20ème), 0-2 Grandson (30ème), 0-3 Grandson (0ème)
Notes: Terrain du battoir.... 35 spectateurs.... temps frais, agréable.... Bonne pelouse.... Champvent sans Pfander (blessé), Golay (professionnel).... Excellent arbitrage!!!.... Menu de la buvette: mini-kebabs....

Champvent n'aura inscrit que deux buts en quatre matchs à domicile.

Anthony Golay était absent face à Grandson.
Matthieu Glauser a rapidement dû déchanter face aux velleités des bocans
13 mai 2008
Champvent-Echallens 2-1 (1-0)
Samedi 10 mai (19:00)
2ème ligue, groupe 2
L’affrontement avait des allures palpables de passation de pouvoir. L’avance au classement du FCC sur son adversaire challensois – 14 points à Noël – avait fondu comme neige au soleil au fil des semaines, pour se réduire, à la veille du match, à trois points seulement. Autant dire que pour ce FC Champvent alternant parfois le moins bon depuis la reprise, la venue d’un FC Echallens en pleine bourre, arborant fièrement son désir de lui chiper la cinquième place du classement, ne laissait rien augurer de bien réjouissant. Un sentiment confirmé par des statistiques challensoises éloquentes en phase retour: 5 victoires, pour deux matchs nuls.
Mais dans ce championnat, les vainqueurs du sport-toto ne feraient pas légion, tant certains résultats paraissent bringuebalants, voire étonnants d’inconsistances. Les match nuls pullulent parmi les formation de milieu de tableau, et le seul résultat nul (1-1) du favori Team-Vaud sur la pelouse d’un FC Epalinges à l’agonie depuis quelques semaines, est la parfaite transcription d’une ligue sans hiérarchie supposée.
Profitant de l’inconsistance régnant dans ce championnat, Champvent a lui aussi a su tirer son épingle, déjouant les pronostiques et les tendances actuelles, pour se faire le scalp d’Echallens, une équipe qui semblait, à priori, candidate sérieuse aux trois points du jour.
Champvent prend le taureau par les cornes.
Une fois n’est pas coutume, «la une» est mieux entrée dans la partie que son adversaire. Peut-être mus par un excès de confiance machinal, les challensois n’ont pas été capables, une mi-temps durant, de produire le jeu qu’est historiquement le sien : un style construit, façonné par des joueurs aux habilités techniques indéniables. Et pour contrecarrer ces plans, la faute revient au FC Champvent, plus volontaire dans ses déplacement, et autrement plus déterminé dans le duels. C’est donc relativement logiquement qu’Hugo Pereira trouva l’ouverture d’un lob magique, de 35 mètres. Splendide. (Désolé Hugo, 65 mètres sans élan, ça ne l’aurait pas fait...) 1-0, ou la récompense d’une supériorité jusqu’ici logique.
Conscients de ses approximations initiales, les visiteurs réagirent, après le thé, en se présentant sous d’autres dispositions – plus dignes de son rang. Subissant le contre-coup d’une première mi-temps aux grandes débauches d’énergie, les chanvannais commencèrent à laisser le monopole du cuire à son adversaire. Mais la rigueur tactique des protégés à Jean-Daniel Tharin & Co maintenait son adversaire à bonne distance.
Peu de véritables occasions de buts.
Si la domination dans le jeu sera challensoise, les occasions resteront de part et d’autres, plutôt rares. Comme preuve de cette frivolité offensive, les deux réussites de la seconde période surviendront sur balles arrêtées. Du côté des visiteurs, l’égalisation viendra sur penalty, alors que le FC Champvent inscrira le but de la victoire, à quelques minutes du terme seulement, sur corner.
Avec cette nouvelle victoire, la onzième de la saison, le FC Champvent profite des résultats alambiqués des autres confrontations du groupe, et reprend, ô surprise, cinq points d’avance sur son poursuivant direct qu’est, à ce jour, le FC Orbe.
Prochaine échéance, samedi prochain au Stade Municipal d’Yverdon, face au grand favori du groupe, le FC Team-Vaud (19h00).
_______________
Champvent: Beney, Reymond, Rameche, Bardet, Siragusa, Munoz, Pereira (Fürst, 78ème), Glauser, Clément (Bencivenga, 86ème), Fiorèse (Minic, 69ème), Beso
Buts: 1-0 Pereira (24ème), 1-1 Echallens (penalty, 61ème), 2-1 Clément (82ème)
Notes: Terrain du Battoir.... Bonne pelouse (à notre sens, les joueurs d’Echallens n’ont pas beaucoup apprécié du tout).... Temps chaud.... 130 spectateurs.... Avertissement à Munoz (jeu dur).... Champvent sans Yayla, Chatton (privé).... Retour de blessure de Hofmann, Bencivenga, Magnin, Minic.... Bon arbitrage.... Merci à Florence et Barton les photographes.... Menu de la buvette : Lasagnes, salade et sandwichs.... Douches gelées pour les retardataires.... Bon passage du FC Echallens à la buvette....

Bruno Reymond et Sébastien Bardet

Hugo Pereira s'est fait l'auteur d'un but remarquable.

Alija Beso, au duel

Nicolas Glauser et Alija Beso

Mais où est passé le ballon?

Adrien Munoz, encore impérial au milieu de terrain.

Fabio Siragusa, passeur décisif sur le 2-1
2ème ligue, groupe 2
L’affrontement avait des allures palpables de passation de pouvoir. L’avance au classement du FCC sur son adversaire challensois – 14 points à Noël – avait fondu comme neige au soleil au fil des semaines, pour se réduire, à la veille du match, à trois points seulement. Autant dire que pour ce FC Champvent alternant parfois le moins bon depuis la reprise, la venue d’un FC Echallens en pleine bourre, arborant fièrement son désir de lui chiper la cinquième place du classement, ne laissait rien augurer de bien réjouissant. Un sentiment confirmé par des statistiques challensoises éloquentes en phase retour: 5 victoires, pour deux matchs nuls.
Mais dans ce championnat, les vainqueurs du sport-toto ne feraient pas légion, tant certains résultats paraissent bringuebalants, voire étonnants d’inconsistances. Les match nuls pullulent parmi les formation de milieu de tableau, et le seul résultat nul (1-1) du favori Team-Vaud sur la pelouse d’un FC Epalinges à l’agonie depuis quelques semaines, est la parfaite transcription d’une ligue sans hiérarchie supposée.
Profitant de l’inconsistance régnant dans ce championnat, Champvent a lui aussi a su tirer son épingle, déjouant les pronostiques et les tendances actuelles, pour se faire le scalp d’Echallens, une équipe qui semblait, à priori, candidate sérieuse aux trois points du jour.
Champvent prend le taureau par les cornes.
Une fois n’est pas coutume, «la une» est mieux entrée dans la partie que son adversaire. Peut-être mus par un excès de confiance machinal, les challensois n’ont pas été capables, une mi-temps durant, de produire le jeu qu’est historiquement le sien : un style construit, façonné par des joueurs aux habilités techniques indéniables. Et pour contrecarrer ces plans, la faute revient au FC Champvent, plus volontaire dans ses déplacement, et autrement plus déterminé dans le duels. C’est donc relativement logiquement qu’Hugo Pereira trouva l’ouverture d’un lob magique, de 35 mètres. Splendide. (Désolé Hugo, 65 mètres sans élan, ça ne l’aurait pas fait...) 1-0, ou la récompense d’une supériorité jusqu’ici logique.
Conscients de ses approximations initiales, les visiteurs réagirent, après le thé, en se présentant sous d’autres dispositions – plus dignes de son rang. Subissant le contre-coup d’une première mi-temps aux grandes débauches d’énergie, les chanvannais commencèrent à laisser le monopole du cuire à son adversaire. Mais la rigueur tactique des protégés à Jean-Daniel Tharin & Co maintenait son adversaire à bonne distance.
Peu de véritables occasions de buts.
Si la domination dans le jeu sera challensoise, les occasions resteront de part et d’autres, plutôt rares. Comme preuve de cette frivolité offensive, les deux réussites de la seconde période surviendront sur balles arrêtées. Du côté des visiteurs, l’égalisation viendra sur penalty, alors que le FC Champvent inscrira le but de la victoire, à quelques minutes du terme seulement, sur corner.
Avec cette nouvelle victoire, la onzième de la saison, le FC Champvent profite des résultats alambiqués des autres confrontations du groupe, et reprend, ô surprise, cinq points d’avance sur son poursuivant direct qu’est, à ce jour, le FC Orbe.
Prochaine échéance, samedi prochain au Stade Municipal d’Yverdon, face au grand favori du groupe, le FC Team-Vaud (19h00).
_______________
Champvent: Beney, Reymond, Rameche, Bardet, Siragusa, Munoz, Pereira (Fürst, 78ème), Glauser, Clément (Bencivenga, 86ème), Fiorèse (Minic, 69ème), Beso
Buts: 1-0 Pereira (24ème), 1-1 Echallens (penalty, 61ème), 2-1 Clément (82ème)
Notes: Terrain du Battoir.... Bonne pelouse (à notre sens, les joueurs d’Echallens n’ont pas beaucoup apprécié du tout).... Temps chaud.... 130 spectateurs.... Avertissement à Munoz (jeu dur).... Champvent sans Yayla, Chatton (privé).... Retour de blessure de Hofmann, Bencivenga, Magnin, Minic.... Bon arbitrage.... Merci à Florence et Barton les photographes.... Menu de la buvette : Lasagnes, salade et sandwichs.... Douches gelées pour les retardataires.... Bon passage du FC Echallens à la buvette....
Bruno Reymond et Sébastien Bardet
Hugo Pereira s'est fait l'auteur d'un but remarquable.

Alija Beso, au duel
Nicolas Glauser et Alija Beso
Mais où est passé le ballon?
Adrien Munoz, encore impérial au milieu de terrain.

Fabio Siragusa, passeur décisif sur le 2-1
6 mai 2008
Prilly-Champvent 0-0
Dimanche 4 mai 2008 (10:00)
2ème ligue, groupe 2
Champvent ne perd plus, mais n’avance pas.
Depuis ses deux dernières défaites, tantôt cruelle (La Sarraz), tantôt cinglante (Espanyol), «la une» a su redresser la tête, pour se retrouver une certaine stabilité, en alignant trois parties sans défaite. Certes, les deux récents match nuls ne font pas avancer le schmilblic, mais le simple fait de ne plus perdre, laisse germer une forme de reprise ostentatoire.
Au moment de tirer un bilan de cette première moitié du second tour, Champvent végète, langoureusement, dans la seconde partie du classement. Un classement contigu, où les affrontements sont équilibrés, accouchant régulièrement d’ex-aequo. Et dans ce classement provisoire, la solide formation Prillérane fait excellent figure, se retrouvant a une élogieuse 3ème place. La méfiance était donc de mise pour JDT et ses joueurs.

Ce regain de forme des Oursins peut se personnifier par l’arrivée, durant le mercato, d’Edin Becirovic, véritable buteur en série. Mais les aléas subversifs de l’accumulation de cartons jaunes ont pourtant privé ce joueur de l’oppostion avec Champvent. Le bonheur des défenseurs faisant le désespoir des spectateurs, le fantastique Albino Bencivenga – capo canonieri du FCC – était également absent, toujours happé par une cheville douloureuse.
Des gardiens en verve!
L’absence de ces deux buteurs maison explique, en partie, le manque de tranchant dans les allants offensifs. Si souvent, un 0-0 – véritable inaccoutumance dans ce football de talus – transcrit, il est vrai, un manque de flair des attaquants. Mais ces derniers sont souvent anéantis par des gardiens en forme rayonnante. Dimanche encore, ce fut le cas d’Alexis Chatton, simplement seigneurial dans ces cages.
Au contraire du match de mardi à Crissier (1-1), le point glané, dimanche matin, sur le terrain des Oursins de Prilly fut accueilli avec une satisfaction non dissimulée. Les joueurs de Prilly ont parfois semblés maladroits – pour ne pas dire gauches – lors du dernier geste, ce qui tend à prouver que ce petit point supplémentaire dans l’escarcelle du néo-promu chanvannais est réjouissant.
Les deux prochaines échéances pour le FC Champvent seront capitales, puisque les adversaires à venir ne sont ni plus ni moins que les deux actuels leaders de la phase retour, le FC Team-Vaud, et le FC Echallens...
___________________
Champvent: Chatton, Fürst, Rameche, Bardet, Siragusa, Munoz, Pereira (63ème, Glauser), Reymond, Clément, Beso, Fiorèse (81ème, Poget)
Notes: Terrain de Fleur-de-Lys.... Excellente pelouse.... Soleil pesant, température estivale.... Bon arbitrage.... Avertissements à Siragusa, Bardet.... Absences de Bencivenga, Hofmann, Vial (blessés), Beney (malade).... Merci à Flo la photographe.... Présence d’un représentant de la commission du Fair-Play de l’ACVF, qui surveille notre club, visiblement devenu mouton noir des terrains.... Deux buvettes à Prilly, sympa!.... Douches gelées.... Merci à Reymond et Magut pour la caisse de bière....

Rafael Fiorèse a fait parler sa vitesse et sa technique

La défense a régulièrement pris le meilleur

Clément, Fiorèse et Beso (de g à d) n'ont pas trouvé la faille.

Jean-Daniel Tharin est satisfait du point gagné à Prilly
2ème ligue, groupe 2
Champvent ne perd plus, mais n’avance pas.
Depuis ses deux dernières défaites, tantôt cruelle (La Sarraz), tantôt cinglante (Espanyol), «la une» a su redresser la tête, pour se retrouver une certaine stabilité, en alignant trois parties sans défaite. Certes, les deux récents match nuls ne font pas avancer le schmilblic, mais le simple fait de ne plus perdre, laisse germer une forme de reprise ostentatoire.
Au moment de tirer un bilan de cette première moitié du second tour, Champvent végète, langoureusement, dans la seconde partie du classement. Un classement contigu, où les affrontements sont équilibrés, accouchant régulièrement d’ex-aequo. Et dans ce classement provisoire, la solide formation Prillérane fait excellent figure, se retrouvant a une élogieuse 3ème place. La méfiance était donc de mise pour JDT et ses joueurs.

Ce regain de forme des Oursins peut se personnifier par l’arrivée, durant le mercato, d’Edin Becirovic, véritable buteur en série. Mais les aléas subversifs de l’accumulation de cartons jaunes ont pourtant privé ce joueur de l’oppostion avec Champvent. Le bonheur des défenseurs faisant le désespoir des spectateurs, le fantastique Albino Bencivenga – capo canonieri du FCC – était également absent, toujours happé par une cheville douloureuse.
Des gardiens en verve!
L’absence de ces deux buteurs maison explique, en partie, le manque de tranchant dans les allants offensifs. Si souvent, un 0-0 – véritable inaccoutumance dans ce football de talus – transcrit, il est vrai, un manque de flair des attaquants. Mais ces derniers sont souvent anéantis par des gardiens en forme rayonnante. Dimanche encore, ce fut le cas d’Alexis Chatton, simplement seigneurial dans ces cages.
Au contraire du match de mardi à Crissier (1-1), le point glané, dimanche matin, sur le terrain des Oursins de Prilly fut accueilli avec une satisfaction non dissimulée. Les joueurs de Prilly ont parfois semblés maladroits – pour ne pas dire gauches – lors du dernier geste, ce qui tend à prouver que ce petit point supplémentaire dans l’escarcelle du néo-promu chanvannais est réjouissant.
Les deux prochaines échéances pour le FC Champvent seront capitales, puisque les adversaires à venir ne sont ni plus ni moins que les deux actuels leaders de la phase retour, le FC Team-Vaud, et le FC Echallens...
___________________
Champvent: Chatton, Fürst, Rameche, Bardet, Siragusa, Munoz, Pereira (63ème, Glauser), Reymond, Clément, Beso, Fiorèse (81ème, Poget)
Notes: Terrain de Fleur-de-Lys.... Excellente pelouse.... Soleil pesant, température estivale.... Bon arbitrage.... Avertissements à Siragusa, Bardet.... Absences de Bencivenga, Hofmann, Vial (blessés), Beney (malade).... Merci à Flo la photographe.... Présence d’un représentant de la commission du Fair-Play de l’ACVF, qui surveille notre club, visiblement devenu mouton noir des terrains.... Deux buvettes à Prilly, sympa!.... Douches gelées.... Merci à Reymond et Magut pour la caisse de bière....

Rafael Fiorèse a fait parler sa vitesse et sa technique

La défense a régulièrement pris le meilleur

Clément, Fiorèse et Beso (de g à d) n'ont pas trouvé la faille.

Jean-Daniel Tharin est satisfait du point gagné à Prilly

5 mai 2008
Veyron-Venoge - Champvent II 3-2 (0-0)
Samedi 3 mai 2008, 18:30
4ème ligue, groupe 4
A force de se prévoir la vie en rose, Champvent II fini par broyer du noir. Pourtant, il y’a quelques mois encore, cette même équipe naviguait sereinement en eaux paisibles, euphorique à souhait, titillant même les premières places au classement. Mais dans le football, tout peut aller très vite.
Pour preuve, les résultats, depuis la reprise du second tour, sont tout aussi déplorables qu’affligeants. Concrètement, la descente aux enfers que vivent, depuis quelques semaines, les joueurs de «la deux» se transcrit par un bilan morose : 0 point, 5 buts marqués, pour 18 encaissés. L’allure est modique, et au gré de ce rythme balbutient, le FC Champvent II fonce tout droit, bon gré mal gré, vers la 5ème ligue.
Calendrier difficile
Le hasard n’ayant pas bien fait les choses, le calendrier s’est montré intraitable pour les chanvannais: ses quatre adversaires initiaux étant effectivement les formations trustant les quatre premières places au classement (Rances, Orbe, Sainte-Croix et Vallorbe-Ballaigues dans l’ordre). Une entame complexe, compromettant la seconde moitié de son championnat.
La partie de samedi soir face à Veyron-Venoge (11ème, 12 points) était donc particulièrement attendue de la part des joueurs, et fusionnelle avec cette volonté et ce souhait expiatoire de faire oublier les résultats subversifs du début d’année. Et le droit à l’erreur n’existait pas, puisque son adversaire, avant-dernier au classement – donc quelques points seulement hors de la zone de relégation – n’accusait que deux petites unités de retard sur le FC Champvent (10ème, 14 points). Une défaite du FCC verrait donc l’unique place de reléguable se rapprocher dangereusement...
Un manque de combativité
La beauté du football est ainsi faite qu’un groupe ne se bâtit pas uniquement sur les qualités intrinsèques des joueurs, mais surtout, sur leur volonté de se surpasser physiquement, et de démontrer un sens de combativité au moins égal à celui de son adversaire du jour. Carrément absents sur ce plan-là du jeu, «la deux» a clairement perdu sa rencontre de samedi soir en prônant un jeu dénué de volonté, où l’absence de combativité a paru si flagrante, qu’un spectateur adverse s’est permis un : «cette équipe remonte le terrain aussi lentement que mon équipe de vétérans!»
De son côté, l’équipe de Veyron-Venoge, dont la supériorité physique n’a jamais fait de doute, a non seulement parue bien plus en jambes que son adversaire, mais la formation – issue d’une fusion des clubs de l’Isle et de La Chaux – était arpentée d’une volonté à toute épreuve, s’engageant totalement dans chaque duel. Si les chanvannais ont paru plus à l’aise techniquement et dans la fluidité du jeu, les locaux, eux, ont clairement dominé les débats physiques – clé de voûte d’une victoire dans un tel match.
A six journées du terme du championnat, Champvent II compte désormais sept points d’avance sur la relégation. Un coussin qui paraît, à priori, suffisamment épais pour parer à la menace « cinquième ligue ». Mais on ose espérer à un esprit de révolte rapide, où les joueurs sauront enfiler une tunique de guerrier, en remplacement de cette illustration d’autosuffisance coupable - que même la 5ème ligue ne tolère plus...
Prochain match, mercredi soir 20:30, pour la réception du FC Grandson.
_______________________
Champvent: Pisu, Thévenaz, Notz, Tanner (80ème, Geretti), Melfi, Daburon, Glauser, Ravussin (79ème, Rodriguez), Aebischer, Golay, Jeanneret (59ème, Jorris)
Buts: 0-1 Golay (49ème), 1-1 Veyron (56ème), 2-1 Veyron (64ème), 3-1 Veyron (71ème), 3-1 Aebischer (88ème)
Notes: Terrain des Tigneuses.... 30 spectateurs.... Le match débute avec 45 minutes de retard, l’arbitre assigné, malade, ayant dû être remplacé....Belle pelouse.... Champvent sans Jaquemet (suspendu), Pfander (blessé).... Menu de la buvette: croque-monsieur....

Thévenaz et Grandjean, des entraîneurs qui ont du pain sur la planche!

Les joueurs de Champvent II vont devoir se ressaisir rapidement.

Champvent a beaucoup souffert sur le terrain de l'Isle
4ème ligue, groupe 4
A force de se prévoir la vie en rose, Champvent II fini par broyer du noir. Pourtant, il y’a quelques mois encore, cette même équipe naviguait sereinement en eaux paisibles, euphorique à souhait, titillant même les premières places au classement. Mais dans le football, tout peut aller très vite.
Pour preuve, les résultats, depuis la reprise du second tour, sont tout aussi déplorables qu’affligeants. Concrètement, la descente aux enfers que vivent, depuis quelques semaines, les joueurs de «la deux» se transcrit par un bilan morose : 0 point, 5 buts marqués, pour 18 encaissés. L’allure est modique, et au gré de ce rythme balbutient, le FC Champvent II fonce tout droit, bon gré mal gré, vers la 5ème ligue.
Calendrier difficile
Le hasard n’ayant pas bien fait les choses, le calendrier s’est montré intraitable pour les chanvannais: ses quatre adversaires initiaux étant effectivement les formations trustant les quatre premières places au classement (Rances, Orbe, Sainte-Croix et Vallorbe-Ballaigues dans l’ordre). Une entame complexe, compromettant la seconde moitié de son championnat.
La partie de samedi soir face à Veyron-Venoge (11ème, 12 points) était donc particulièrement attendue de la part des joueurs, et fusionnelle avec cette volonté et ce souhait expiatoire de faire oublier les résultats subversifs du début d’année. Et le droit à l’erreur n’existait pas, puisque son adversaire, avant-dernier au classement – donc quelques points seulement hors de la zone de relégation – n’accusait que deux petites unités de retard sur le FC Champvent (10ème, 14 points). Une défaite du FCC verrait donc l’unique place de reléguable se rapprocher dangereusement...
Un manque de combativité
La beauté du football est ainsi faite qu’un groupe ne se bâtit pas uniquement sur les qualités intrinsèques des joueurs, mais surtout, sur leur volonté de se surpasser physiquement, et de démontrer un sens de combativité au moins égal à celui de son adversaire du jour. Carrément absents sur ce plan-là du jeu, «la deux» a clairement perdu sa rencontre de samedi soir en prônant un jeu dénué de volonté, où l’absence de combativité a paru si flagrante, qu’un spectateur adverse s’est permis un : «cette équipe remonte le terrain aussi lentement que mon équipe de vétérans!»
De son côté, l’équipe de Veyron-Venoge, dont la supériorité physique n’a jamais fait de doute, a non seulement parue bien plus en jambes que son adversaire, mais la formation – issue d’une fusion des clubs de l’Isle et de La Chaux – était arpentée d’une volonté à toute épreuve, s’engageant totalement dans chaque duel. Si les chanvannais ont paru plus à l’aise techniquement et dans la fluidité du jeu, les locaux, eux, ont clairement dominé les débats physiques – clé de voûte d’une victoire dans un tel match.
A six journées du terme du championnat, Champvent II compte désormais sept points d’avance sur la relégation. Un coussin qui paraît, à priori, suffisamment épais pour parer à la menace « cinquième ligue ». Mais on ose espérer à un esprit de révolte rapide, où les joueurs sauront enfiler une tunique de guerrier, en remplacement de cette illustration d’autosuffisance coupable - que même la 5ème ligue ne tolère plus...
Prochain match, mercredi soir 20:30, pour la réception du FC Grandson.
_______________________
Champvent: Pisu, Thévenaz, Notz, Tanner (80ème, Geretti), Melfi, Daburon, Glauser, Ravussin (79ème, Rodriguez), Aebischer, Golay, Jeanneret (59ème, Jorris)
Buts: 0-1 Golay (49ème), 1-1 Veyron (56ème), 2-1 Veyron (64ème), 3-1 Veyron (71ème), 3-1 Aebischer (88ème)
Notes: Terrain des Tigneuses.... 30 spectateurs.... Le match débute avec 45 minutes de retard, l’arbitre assigné, malade, ayant dû être remplacé....Belle pelouse.... Champvent sans Jaquemet (suspendu), Pfander (blessé).... Menu de la buvette: croque-monsieur....

Thévenaz et Grandjean, des entraîneurs qui ont du pain sur la planche!

Les joueurs de Champvent II vont devoir se ressaisir rapidement.

Champvent a beaucoup souffert sur le terrain de l'Isle
2 mai 2008
Crissier-Champvent 1-1 (0-1)
Mardi 29 avril 2008 (20:00)
2ème ligue, groupe 2
«Un point, c’est mieux que point!» Le vénérable Président du FC, Claude Meylan, s’aime à employer cette maxime, en réponse à toutes les théories de buvette implorant les occasions gâchées voire les opportunités manquées qu’auraient dû faire tourner un match. D’ailleurs, mardi soir, que ce soit le FC Crissier ou le FC Champvent, chaque équipe aura fait l’étalage de tous ses regrets, alors qu’un résultat nul semble la meilleure transcription mathématique possible au terme d’un partie opposant deux formations aux styles plutôt discordants.
Collectionnant les «x» dans la colonne intertoto depuis la reprise (4ème match nul), le FC Crissier, pourtant beau joueur et appliqué dans le jeu court – capable de bien conserver le cuire jusqu’aux 25 mètres adverses – a semblé en panne d’idée lors de l’enclenchement du geste décisif. Et sans une approximation défensive coupable, certainement que les Crissirois seraient restés bredouilles au terme d’un match qu’ils auront pourtant, en termes de possession de balle du moins, dominé. Voilà pour les regrets des locaux.
Après l'ouverture du score, bien contenir les offensives adverses
De l’autre côté, en parfaite harmonie avec ses capacités actuelles, et totalement fidèle à son système de jeu, le FC Champvent a été patient, laissant volontairement le jeu à son adversaire, tout en procédant par d’efficaces mais sporadiques contres-attaques. Une tactique qui s’est rapidement avérée payante, puisque «Alija the Giant», idéalement lancé par Clément, su trouver l’ouverture après quelques minutes seulement.
S’appuyant sur une défense solide, orchestrée par un tandem Bardet-Rameche inspiré, les protégés à Tonton ont ensuite reculé sous l’impulsion de l’astucieux 3-2-2-1-2 (rien compris ? nous non plus !) mis en place par les Limaces de Crissier (c’est leur sobriquet hein, rien de péjoratif). Et là encore, malgré son emprise territoriale, les locaux ne parvenait pas à véritablement inquiéter le dernier Vaurien chanvannais (ça c’est notre sobriquet, rien de péjoratif Chatton !). Et pour égaliser, Crissier ne devra son salut qu’à un coup de billard, bien provoqué par quelques indolentes interventions successives de Champvent.
Des regrets quand même!
Dommage, car si personne n’a volé le match nul, les chanvannais ont manqué plusieurs grosses occasions de buts – notamment par Fiorèse, tout étonné de se retrouvé seul, et qui a largement précipité son geste. Plus tard, Alija – encore lui – se procurera quelques possibilités intéressantes, mais ses frappes n’auront de tort que d’être trop bien cadrées.
De facto, ce résultat nul qui n’arrange finalement personne, hormis les poursuivants directs du FC Champvent (33 points). Des poursuivants aux dents longues, dont fait partie intégrante le FC Prilly (29 points), prochain adversaire du club. Nul besoin de préciser qu’une victoire des Vauriens insufflerait un bol d’air bienvenu dans cette courageuse quête de la conservation de cette 5ème place !
___________________
Champvent: Chatton, Siragusa, Rameche, Bardet, Magnin (9ème, Fürst), Reymond, Pereira, Glauser, Clément, Beso, Fiorèse (80ème, Poget)
Entraîneurs: Tharin, Notz, Duvoisin
A disposition: Notz
Buts: 0-1 Beso (7ème), 1-1 Crissier (70ème)
Notes: Stade de Ruayre.... 35 spectateurs (CL oblige ? Merci aux supporters chanvannais présents pour votre soutien !).... Excellente pelouse.... Absences de Bencivenga, Hofmann, Minic, Vial (blessés), Munoz (suspendu), Beney (malade), Yayla (privé).... Belle buvette à Crissier !....

Yvan Notz et Jean-Daniel Tharin: pensifs, au vue de l'effectif devenu anémique!

GD, Hugo et Fabio, ou un score qui laisse quelques regrets

L'excellent Alija Beso a encore trouvé la faille...
2ème ligue, groupe 2
«Un point, c’est mieux que point!» Le vénérable Président du FC, Claude Meylan, s’aime à employer cette maxime, en réponse à toutes les théories de buvette implorant les occasions gâchées voire les opportunités manquées qu’auraient dû faire tourner un match. D’ailleurs, mardi soir, que ce soit le FC Crissier ou le FC Champvent, chaque équipe aura fait l’étalage de tous ses regrets, alors qu’un résultat nul semble la meilleure transcription mathématique possible au terme d’un partie opposant deux formations aux styles plutôt discordants.
Collectionnant les «x» dans la colonne intertoto depuis la reprise (4ème match nul), le FC Crissier, pourtant beau joueur et appliqué dans le jeu court – capable de bien conserver le cuire jusqu’aux 25 mètres adverses – a semblé en panne d’idée lors de l’enclenchement du geste décisif. Et sans une approximation défensive coupable, certainement que les Crissirois seraient restés bredouilles au terme d’un match qu’ils auront pourtant, en termes de possession de balle du moins, dominé. Voilà pour les regrets des locaux.
Après l'ouverture du score, bien contenir les offensives adverses
De l’autre côté, en parfaite harmonie avec ses capacités actuelles, et totalement fidèle à son système de jeu, le FC Champvent a été patient, laissant volontairement le jeu à son adversaire, tout en procédant par d’efficaces mais sporadiques contres-attaques. Une tactique qui s’est rapidement avérée payante, puisque «Alija the Giant», idéalement lancé par Clément, su trouver l’ouverture après quelques minutes seulement.
S’appuyant sur une défense solide, orchestrée par un tandem Bardet-Rameche inspiré, les protégés à Tonton ont ensuite reculé sous l’impulsion de l’astucieux 3-2-2-1-2 (rien compris ? nous non plus !) mis en place par les Limaces de Crissier (c’est leur sobriquet hein, rien de péjoratif). Et là encore, malgré son emprise territoriale, les locaux ne parvenait pas à véritablement inquiéter le dernier Vaurien chanvannais (ça c’est notre sobriquet, rien de péjoratif Chatton !). Et pour égaliser, Crissier ne devra son salut qu’à un coup de billard, bien provoqué par quelques indolentes interventions successives de Champvent.
Des regrets quand même!
Dommage, car si personne n’a volé le match nul, les chanvannais ont manqué plusieurs grosses occasions de buts – notamment par Fiorèse, tout étonné de se retrouvé seul, et qui a largement précipité son geste. Plus tard, Alija – encore lui – se procurera quelques possibilités intéressantes, mais ses frappes n’auront de tort que d’être trop bien cadrées.
De facto, ce résultat nul qui n’arrange finalement personne, hormis les poursuivants directs du FC Champvent (33 points). Des poursuivants aux dents longues, dont fait partie intégrante le FC Prilly (29 points), prochain adversaire du club. Nul besoin de préciser qu’une victoire des Vauriens insufflerait un bol d’air bienvenu dans cette courageuse quête de la conservation de cette 5ème place !
___________________
Champvent: Chatton, Siragusa, Rameche, Bardet, Magnin (9ème, Fürst), Reymond, Pereira, Glauser, Clément, Beso, Fiorèse (80ème, Poget)
Entraîneurs: Tharin, Notz, Duvoisin
A disposition: Notz
Buts: 0-1 Beso (7ème), 1-1 Crissier (70ème)
Notes: Stade de Ruayre.... 35 spectateurs (CL oblige ? Merci aux supporters chanvannais présents pour votre soutien !).... Excellente pelouse.... Absences de Bencivenga, Hofmann, Minic, Vial (blessés), Munoz (suspendu), Beney (malade), Yayla (privé).... Belle buvette à Crissier !....
Yvan Notz et Jean-Daniel Tharin: pensifs, au vue de l'effectif devenu anémique!
GD, Hugo et Fabio, ou un score qui laisse quelques regrets
L'excellent Alija Beso a encore trouvé la faille...
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