Cette semaine, il a donné un interview à Tim Guillemin, sur le site footvaud.ch. Et c'est à lire ici.
N'ayons pas peur des mots, appelons un chat un chat, les propos de Claude Meylan sont piquants, rudes; ils mettent les joueurs devant le fait accompli: il va falloir tout donner sur le terrain, penser foot pendant trois mois, abandonner toute vie familiale et sociale, transpirer toutes les gouttes de son corps pour éviter que justement, il n'en reste pas une, de goutte; surtout pas sous la forme d'une larme à verser en fin de championnat, lorsque celui-ci aura livré son verdict.
Le Président est franc et direct. Avec ses joueurs déjà: "Je peux vous dire que les responsables, je les garderai toute ma vie dans le viseur" Et ce, sans prescription: "Si on coule parce qu'on n'a pas tout donné, je vous assure que dans 20 ans, il y en a qui auront intérêt à changer de trottoir".
Tout le monde est dans le même panier, il va falloir tirer à la même corde. Personne n'est épargné. Autant les anciens du club sont: "responsables de la situation actuelle, et ils le savent"; que ceux qui débarquent, à peine deux entraînement dans les jambes, eux seront pointés du doigt si le club ne se sauve pas "je me fous de leur nationalité ou de leur parcours. Tout ce que je vois, c'est qu'ils portent le maillot de mon club et qu'ils doivent en être digne".
Les joueurs sont désormais avertis. Tous, sans exception. Mais aussi le coach Christian Mischler, les supporters, tout le monde doit se remettre en cause, pour se diriger vers un but commun: le sauvetage.
Clairement, le Président Claude Meylan a choisi la méthode forte pour démarrer ce second tour.
Est-ce la bonne méthode? Sera-ce efficace?
Seul l'avenir le dira.
Photo: Footvaud.ch. Claude Meylan prône la méthode forte. Ca ne va pas rigoler au Battoir! |
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