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1 oct. 2013

Et un weekend à six points

Enfin! L’année dernière, c’était presque devenu une (bonne) habitude, celle qui inculque les (mauvaises) expectations: gagner tout le temps et à intervalles régulières, autant La Une que La Deux enchaînaient les victoires, et voilà que les "weekends à six points" n’étaient plus célébrés spontanément, mais étiquetés comme routiniers, voire normaux.

Les mentalités sont comme les paquebots

Cette saison, il a fallu attendre la septième journée pour célébrer ce fameux weekend à six points.  De quoi raviver la flamme des fidèles suiveurs du club; eux qui doivent désormais se faire à l’idée, bon gré mal gré, que les saisons se suivent mais ne se ressemblent pas forcément, ils sont désormais avertis, même si les mentalités sont comme les paquebots, elles mettent du temps à faire demi-tour, il faut désormais apprendre à savourer, à juste titre, ces jouissifs weekends à six points.

La Deux, elle, n’y est pourtant pour rien. Elle qui continue son chemin victorieux.  Elle qui s’est imposée à Orbe (1-2).  Elle qui enchaîne une cinquième victoire de rang. Elle qui vit désormais sur un douillet coussin de six points en tête du classement.

Les deux équipes finissent à 10

La Une, de son côté, doit discursivement réapprendre à gagner. Pour apprendre à gagner, il faut savoir perdre, c’est l’adage qui le dit. Les hommes de Christian Mischler ont suffisamment perdu cette saison, pour enfin jubiler après la victoire acquise à Ecublens samedi dernier (2-3).

Si les tendances des deux équipes ont pris la tangente cette saison, les victoires du weekend retranscrivent un part évidente de similarité.

Les deux équipes ont mené par deux buts d’écart.

Les deux équipes se sont retrouvées à 10.

Les deux équipes ont eu chaud fin de match.

Mais les deux équipes ont tenu bon.

A Orbe, Manuele Panasci (3e) et Manu Virgolin (60e) ont scoré face à un adversaire techniquement agile et d’humeur jouasse, une formation "qui fait bien tourner le ballon, mais qui peine à se créer des occasions de but, et qui manque de tranchant dans sa finition" relataient en cœur, le lundi au bistro, les piliers que sont Sébastien Bardet et Anthony Golay.

Quelle profondeur de banc pour La Deux?

Seul ombrée au tableau pour La Deux: Anthony Vial manquera les échéances futures, lui qui fut exclu pour voie de fait en fin de match (90e), alors que le FCC menait déjà et tenait son os aussi solidement que ses trois points et accessoirement, sa place en tête du classement.  L’absence d’Anthony Vial, carrément excellent ces dernières semaines, sera certainement préjudiciable, mais elle aura le mérite de tester la profondeur du banc de la réserve du FCC, une équipe qui semble parée à surmonter toutes les embûches qu’une saison sait amener.

Le doublé du Roi

A Ecublens, le Roi Bencivenga donnait deux longueurs d’avance aux siens (79e, 82e), au moment où son équipe jouait à dix après l’exclusion de Marco Galati, expulsé pour avoir applaudi une décision de l’arbitre. Le football est ainsi fait que bien souvent, se retrouver amputé de l’un de ses membres équivaut au décuplement des forces physiques et mentales. A 1-3 et à 10 contre 11, le FC avait fait le plus difficile, et même s’il a ensuite plié, il n’a (miraculeusement?) pas rompu, tenant ainsi son os, sa seconde victoire de l’année, et une bouffée d’oxygène sur la zone rouge.

L’être humain s’habitue naturellement aux bonnes choses.

Et si la bonne habitude des weekends à six points, reprenait, la semaine prochaine déjà?

Vendredi, La Une recevra le Benfica Lausanne (20:00).

Samedi, les ouailles de Kim Castellino joueront Corcelles-Payerne à domicile (19:30).


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FC Ecublens – FC Champvent 2-3 (1-1)

Buts: 22e Clément 0-1 ; 29e Ecublens 1-1; 79e Bencivenga 1-2; 82e Bencivenga 1-3; 85e Ecublens 2-3.

FC Orbe II – FC Champvent II 1-2 (0-1)

Buts: 3e Panasci 0-1 ; 60e Virgolin 0-2; 63e Orbe 1-2.

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