L'équation est simple, suffisamment évidente pour propulser, seul, le FC Champvent II en tête de son groupe. Si la vie du FC Champvent II ne s'apparente pas encore à celle d'un rouleau compresseur, elle commence insidieusement à ressembler à celle d'une vraie machine à gagner, capable de viser le titre de champion d'automne, voire plus si entente, d'ici le mois de juin et la période des promotions, le temps est encore long.
Pour le plaisir des joueurs
Quatre matchs en neuf jours. Voilà de quoi faire râler les professionnels du sport, de quoi irriter les médecins attitrés des équipes titrées, de quoi faire pâlir les entraîneurs, eux qui aiment à se trouver des excuses faciles aux défaites invoquant, sempiternellement, ces calendriers rembourrés.
Pour les joueurs du FC Champvent pourtant, du pain béni: remplacer un entraînement par un match, ça ressemble étrangement au bonheur absolu, au summum du sport. Surtout avec des victoires en guise de cerise.
Quatre matchs en neuf jours. Depuis le 21 octobre, ainsi se conjugue le rythme folichon du FC Champvent II. Sur son passage se sont couchés, victimes expiatoires, dans des conditions de soumission, las, impuissants, affables; 4-0 à La Vallée de Joux, 4-1 dans le brouillard sainte-crix, 6-0 face à un FC Croy péniblement embourbé en queue de classement, et puis, hier soir, ce fantastique 3-1 versus La Sarraz II, pourtant candidat annoncé au podium final.
On amoncelle les points
Intra-muros, la vie de l'équipe du FC Champvent II ressemble à un long fleuve tranquille. On amoncelle les points. On fait tourner l'effectif. On se dandine en tête du classement. Après ce marathon court de neuf jours, il ne reste que quelques échéances à la deux, avant la pause hivernale.
D'abord Vaulion vendredi soir (20:00), et puis ce choc au sommet, mardi prochain, face à Montcherand, actuellement second au classement.
Si la série de victoire se plait et se prolonge, la troupe à Kim Castellino serait non seulement championne d'automne, mais aurait une visée claire sur le titre du mois de juin. Même si le temps est encore long.
Florian Magnin, tranquille... |
La deux, tranquille... |
Kim Castellino, tranquille... |
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