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21 juin 2012

A Azzurri, le miracle n'a pas eu lieu



À l'impossible nul n'est tenu. Et même si impossible n'est pas français, il n'est pas chanvannais, non plus.

Non, le miracle n'a pas eu lieu pour Champvent. Mais le mirage à miroité dans la moiteur lausannoise (28 degrés, quand même), l'espace de quelques minutes, du moins.

A 30 centimètres de l'espoir

Car la une a ouvert le score (Clément, 8e), avant que la tête à Simon Schmidli ne flirte avec l'espoir (16e), un ballon qui a titillé le poteau lausannois. 30 centimètres de mieux, et voilà que l'affrontement aurait indubitablement viré dans une toute autre dimension. Mais le tournant du match venait de passer. Comme le reflet des finales, et des regrets qui en abondent.

Car quelques secondes plus tard, Azzurri égalisait (18e) sur l'une des ses incursions ô combien destructrices, une contre-attaque en guise de modèle du genre.

Les lausannois sont de fabuleux joueurs, de formidables manieurs de ballons et le moindre espace offert se paie cash, surtout lorsque le distributeur à ballon s'appelle Pietro Arena, lui qui distille de merveilleuses offrandes à qui-de-droit.

Un 3-5-2 en guise de rédemption

Pour les gens à Jean-Daniel Tharin et Florian Simonin, le 3-5-2 offensif était le choix juste, le juste prix à payer pour tenter de renverser ce 0-4 déficitaire. Baisser sa garde défensive pour attaquer à outrance, sans jamais baisser les bras. Une situation insurmontable pour les fatalistes, mais un challenge à relever pour le FC Champvent.  Ou le coup de martingalle par excellence.

Jusqu'à la pause, les chanvannais ont poussé, admonestant un adversaire inconsciemment égaré, la tête déjà dans les étoiles interrégionales. Les chanvannais ont foncé dans les brancards adverses, l'instinct de survie comme dopant primitif.

Un but du Roi, et puis le lent déclin

Et sur une merveille de centre de Lianel Lauper, le Roi Bencivenga redonnait l'avantage aux visiteurs (44e). 1-2, un brin d'espoir ressuscité. Mais au fil des minutes d'une seconde période saccadée, le miracle se dissipait. Et même en se créant des occasions ici et là, Champvent ne voyait ni la lumière du bout du tunnel, ni le miroitement d'un miracle quelconque.

Et c'est de manière quelconque que les locaux égalisèrent, puis doublèrent leur vis-à-vis, deux buts dans les cinq dernières minutes du match, Champvent déjà plongé dans les limbes des regrets, le pourquoi du comment sa finale à été brimée -- 7-2, ça fait quand même mal --, alors que les locaux visaient, eux, une nouvelle prime: la victoire, le beurre, l'argent du beurre.

Azzurri, le réalisme offensif qui tue

7-2 oui, ça fait mal. Mais les témoins le jureront, ça ne reflète pas la physionomie de cette finale. Azzurri était certes supérieur dans pas mal de compartiments comme dans les individualités, mais il a surtout su aiguiser ses ardeurs offensives dans les moments-clés, comme si son expérience faisait également partie de ses attributs premiers.

Le FC Champvent n'a pas à rougir de sa saison. Bien au contraire. Il a atteint ses objectifs: l'intégration de jeunes joueurs (Hamann, Chabod, Salvi, Pipic) et la qualification -- formidable moment -- pour des finales de promotion génialement motivantes. Une bénédiction pour un bled de 570 âmes (depuis la fusion...), qui a lutté, jusqu'au bout, dans la catégorie des sommités du crû, j'ai nommé Vevey (18'000 habitants), Renens (20'000) et Azzurri 90.

Champvent affrontera la réalité des statistiques

Depuis l'instauration des finales de promotion en 2e ligue interregionale, les statistiques sont formelles: aucune équipe vaincue au stade des finales n'a réussi à y revenir l'année suivante.

Le FC Champvent sera-t-il l'exception qui confirme la règle? Saura-t-il transformer une saison en miracle?

Réponse dès août 2012.

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Azzurri 90 - Champvent 3-2 (1-2)

Buts: 8e Clément 0-1; 18e Azzurri 1-1; 44e Bencivenga 1-2; 85e Demiri 2-2; 90e Azzurri 3-2.

Champvent XI: O.Glauser; Schmidli, Rameche, Salvi; Favre, Munos, Bonzon (62e Ad.Bencivenga, 82e Pipic), Lauper, Clément; Berthaux (50e Chabod), Al.Bencivenga

Notes: Terrain principal de Chavannes... Magnifique pelouse... 150 spectateurs dont de nombreux chanvannais que nous remercions... Prix de l'entrée: 15.-- (oui, quinze)...  Excellent arbitrage de M.Gajic, qui avertit Munos (jeu dur)... Nous tenons ici à préciser une chose: non, M.Gajic n'était pas dans notre vestiaire pendant la mi-temps, malgré les allégations de Jérôme Barrier... Champvent sans Brunet (suspendu), Vanotti, N.Glauser, Beso (blessés)... Adriano Bencivenga entre à la 62e, mais doit céder sa place, blessé, à la 82e... 198e but pour Albino Bencivenga sous les couleurs chanvannaises... Champvent arbore un maillot spécial Finale 2e ligue, généreusement offert par le Garage Poncet et la Croix Fédérale de Champvent. Merci à eux pour cette formidable offrande... Présence de l'adversaire à la buvette: ben on ne les a pas vus. On imagine (et on espère) qu'ils sont partis festoyer ailleurs... Caisse de bière offerte par le Président et Jacky Pittet (merci)... L'adversaire qui regarde dans les yeux au moment du shake-hands: oui... Menu de la buvette: rien... Match tweeté endirect par l'excellent Bart... Sinon ben y'a rien à dire, la saison est finie!... Merci de nous avoir suivi...  Et à bientôt...

Le FC Champvent remercie le Garage Poncet et la Croix-Fédérale pour leur générosité

4 commentaires:

Anonyme a dit…

Le M'ont ont participé à trois finales de suite..

desp a dit…

le mont - Montreux , le mont promu, année suivante Montreux - team Vaud, montreux promu, team vaud - je sais plus qui, team vaud promu, donc sur ces trois clubs promu , ils avais tous perdu la finale l'année précédentes, donc ....? et je sais de quoi je parle j'étais a la touche des matchs retours des deux premières citées. f.despland

Anonyme a dit…

team vaud -la sarraz , team vaud promu, la sarraz- vevey ,la sarraz promu et je rappelle qu'il y a deux promu que depuis la saison 2009- 2010 et que c'est vrai depuis là seulement ,les finalistes sont différents chaque saisons.

Sacha Clément a dit…

Bonjour à tous,

Merci pour les commentaires.

Je voulais effectivement écrire que depuis l'avènement des deux promus (et non un seul), aucune équipe n'a fait les finales deux années consécutivement. Mea culpa.

Becs,
Sacha