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23 sept. 2011

La Coupe, c'est comme le chocolat




Pour beaucoup, la Coupe Vaudoise n'est qu'un modeste pensum, un match de plus dans une saison déjà longue; une partie qui ne fait qu'engorger un calendrier qu'on déplore déjà comme plein, une manière de faire tourner son effectif pour pallier, ouf, aux railleries des remplaçants des matchs dits "importants", ceux du sacro-saint championnat.

Mais la Coupe, c'est comme une boite de chocolat. On ne sait pas sur quoi on va tomber. Ni la saveur qui peut s'en dégager. Jusqu'à l'avoir goûté, jusqu'à l'avoir apprécié jusqu'au bout.

Pour beaucoup, l'élimination sonne comme un soulagement

Avant sa victoire de 2010 en finale face à Ecublens, le FC Champvent n'avait jamais attaché tant d'importance à la compétition tant elle lui paraissait dévolue aux autres, à ceux qui la chérissaient tant. Ou quand l'élimination précoce sonnait comme gracile, soulageant, bienvenu.

Mais la Coupe, c'est comme le chocolat. Une fois qu'on y a touché, il y a ce goût de reviens-y qui titille, qui ravive les sens, et qui attise à en reprendre une part. Y avoir goûté, c'est succomber à sa modeste dépendance. Mais c'est aussi un devoir: celui d'accepter le sordide sentiment de manque qui accompagne, dure réalité, une telle privation.

Et voilà deux ans que les hommes à Jean-Daniel doivent faire leur cure, se passer de cette Coupe et du su-sucre qu'elle représente. Après sa défaite terriblement illogique la saison passée à Genolier, voilà que Champvent s'égosille à nouveau dans les préliminaires de la compétition, face à Vevey cette fois-ci.

Ici, l'élimination s'apparente à un amas de regrets

Alors bien sûr, s'incliner face à Vevey n'a rien d'une honte, encore moins une sinécure. Mais cette défaite n'est qu'une nouvelle accumulation de regrets, le sentiment d'être, cette année encore, passé à côté d'un exploit réalisable et surtout réaliste.

Car oui, Champvent s'est procuré une ribambelle d'occasions, de situations cocasses et de chances de but, mais il a trop souvent négligé son réalisme du geste final. Des errements qui coutent cher, qui se paient comptant, et qui surtout, privent le FC Champvent d'une accession au tour suivant.

Si pour beaucoup cette Coupe n'est qu'un modeste pensum, pour Champvent, elle traine désormais un véritable arrière-goût à l'aspérité évidente.

D'autant que la défaite, c'est comme le chocolat. Quand il est rassis et moisi, il n'a attise que regrets et énervement, surtout lorsqu'on a déjà gouté au meilleur.

3 commentaires:

bart a dit…

Il n'y a eu que trois jours à attendre pour vous voir réagir, et comme des lions! Bravo!
Contre Vevey pas de chance / contre Bosna quasi tout est entré. Le foot se joue souvent à peu de détails.

Anonyme a dit…

Contre Bosna albi marque 4x ... contre vevey il n'a pas assé marquez !

comme tu dit ... dommage ...

Cette 2ème ligue est très faible .. avec un type comme albi et une équipe comme le FC Champvent. Normalement les adversaires doivent prendre des caisses contre vous... Ce n'est pas qu'un question de reussite ...

1664 a dit…

y'a toujour des caisses de bières au frigo anonyme!!! ^-)