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31 août 2011

Lianel Lauper, pour l'amour du jeu


Lianel Lauper fait partie de ces véritables amoureux du jeu. De ceux qui, par passion ou par ambition, aiment à consacrer leur temps au foot, tout le temps, quel que soit le temps, au diable les à-côtés et les futilités, le plaisir et l’oisiveté peuvent bien attendre car oui, au royaume de Lianel Lauper, un sacrifice pour le foot n'est qu’un modeste plaisir.

L’homme fait partie de la catégorie des mordus. Un authentique rongé du noble sport, inhibé par cette passion joviale, héréditaire, très tôt léguée par son père. Cinq soirs par semaine, Lianel Lauper joue, conseille, vit et parle foot. Que ce soit dans les rangs du FC Champvent, ou en qualité d’entraîneur des juniors B de Bavois, une équipe qu'il choie avec discernement, qu'il inculque au jeu, sans jamais dénigrer l’appel du ballon rond.

"Le diplôme B d'entraîneur avant 30 ans"

A 20 ans, sa carrière de joueur est à peine entamée, mais déjà, il a les yeux rivés vers le futur : «J’ai déjà obtenu mon diplôme D-E-F d’entraîneur, mon objectif est maintenant d’obtenir le diplôme B avant mes 30 ans. visionne-t-il déjà, en précepte de l’apprentissage du sport.

Mi-Suisse, mi-Brésilien -- sa mère est bien originaire de Sao Paulo -- il incarne l'ambigu, celui qui soutien deux équipes qui n'ont, à priori, pas grand chose en commun: Liverpool et la Seleçao brésilienne. "Le Brésil pour sa créativité, son génie, pour ce que représentent des joueurs comme Neymar qui inspirent le beau jeu. Mais aussi Liverpool pour la combativité des joueurs et pour l'engouement que dégage le club. Mais surtout, il y'a Steven Gerrard, un joueur qui me fait rêver pour son état d'esprit exceptionnel et le travail qu’il abat sur le terrain."

Steven Gerrard est son modèle

Le mimétisme de Steven Gerrard l’a rapidement atteint, lui qui, à l'instar du joueur de Liverpool, n’est jamais avare dans l’effort et dans le sacrifice de soi. Le père à Lianel décèle facilement les origines d'une telle inspiration: "plus jeune, son frère était techniquement plus doué que lui. Mais Lianel a toujours énormément travaillé pour progresser, pour combler ses lacunes. Il s'acharne sans cesse à l'effort. Il n'arrête jamais, même blessé. A mon avis, il en fait parfois un peu trop, mais comment lui en vouloir?"

Travailleur, "LL" a également ses ambitions sportives, des objectifs et des plans de carrière qu'il se fixe au gré de son développement idoine. "J'ai bien reçu des offres de 2e ligue inter-regionale, mais mon objectif, pour le moment, est de monter avec le FC Champvent. Après, si dans quatre à cinq ans je peux jouer en première ligue, ce serait un vrai accomplissement pour moi, une vraie fierté."

Hofmann, Tonton et... une présence féminine l'amènent au FC

Lianel Lauper n'a que 20 ans, mais un appétit déjà débordant. Ses potes disent qu'il a la grosse tête, lui n'y voit que la modeste réalité de ses ambitions. Des ambitions qu’il déclare haut et fort au contraire de ceux qui les gardent enfouies, pour éviter d'être confrontés à l’opprobre et l'échec.

Après avoir fait ses gammes à Chavornay (juniors), Yverdon (M13, M14), Echallens (A Inter), fêté une promotion, à 16 ans, en troisième ligue avec Villars-le-Terroir, pourquoi avoir choisi le FC Champvent pour poursuivre sa progression? "Honnêtement, mon père n'était pas très chaud au début. Il me recommandait plutôt Bavois. Après, Yves Hofmann, qui a joué ici quelques saisons, m’a dit beaucoup de bien du club et de l’équipe. Puis, Tonton Tharin a définitivement su me convaincre, grâce à l'aide de sa belle-fille du moment, il faut bien l'avouer..." sourit Lianel, en vrai nostalgique des temps anciens.

La polyvalence comme seul défaut

Depuis trois saisons, Lianel Lauper n’a cessé de progresser, de se promulguer comme un pion essentiel du rouage chanvannais, l’homme est devenu un pilier, une clé de voûte de l’efficacité du système à Jean-Daniel Tharin. Son plus grand défaut est certainement d’être (trop) polyvalent, remanié à gauche à droite d’une composition d’équipe où il comble, bon gré mal gré, les postes laissés vacants, entre blessures et absences: demi de couloir, ailier, défenseur central, il écume le terrain comme d’autres se bornent à un poste défini, la zone de confort en moins.

Comment entrevoit-il le championnat 2011-2012? Quelles doivent être les ambitions de ce FC Champvent-là, un club qui doit bâtir sur la quatrième place acquise la saison dernière? «On doit viser les deux premières places synonymes de finales, c’est sûr. Nous avons un groupe très soudé, qui travail en équipe pour récupérer le ballon. De plus, il y’a beaucoup de jeunes qui ont rejoint le club ces années passées, ce qui est bénéfique pour le développement de l’équipe. L’ambiance ici est incroyable, et ce qui fait la différence, c’est que l’intégration des nouveaux se fait toujours de manière parfaite; les anciens savent accueillir les nouveaux, les clans n’existent pas à Champvent.»

Son rituel d'avant-match, un grand moment

D’évidence, Lianel est un ambitieux notoire, un progressiste décadent. Lui qui provoque les moqueries les plus sardoniques de ses coéquipiers lors de ses préparations de matchs, où bandages, pommades, tapes, crèmes, lotions et boissons se succèdent dans une démonstration de soins. Pour le meilleur, ou pour l’amour du jeu, tout simplement.

La joie d'avoir gagné la Coupe Vaudoise




Sur le frigo à Lauper, la phrase de Steven Gerrard: "Gagner est une immense joie, tant collective que personnelle. Mais pouvoir regarder dans les yeux les gars qui sont dans le même vestiaire, c'est encore plus beau. Ce sentiment de travail d'équipe, de se battre tous ensemble, me transcende. J'irais à la guerre avec mon équipe!"

4 commentaires:

Axel a dit…

Grace a l'aide de sa belle fille : il faut l'avouer. ahahah =)

El Melon a dit…

Une vraie lopette Lauper dans le vestiaire! Hahaha! Mdr.

Laupy a dit…

Merci Captain pour ton article ;) La classe !

bart a dit…

Superbe ton frigo LL! Grandiose