Le regard affable, la verbe facile, la posture imposante : Claude Meylan ne tergiverse jamais. Portant à bout de bras le FC Champvent vers des sommets inespérés, ce clubiste invétéré porte son Amour du club en bandoulière, tout heureux de transmettre à qui veut l’entendre sa passion inébranlable pour le club.
L’apanage de Claude Meylan, c’est du travail, de l’acharnement, et une volonté philanthropique à toute épreuve. Les résultats le prouvent, sa tactique est payante ; corollaire : Claude Meylan a été élu Meilleur Président du Nord-Vaudois par le Journal La Région. «Bien sûr, la reconnaissance fait toujours plaisir, d’autant que c’est assez rarissime que le travail hors du terrain soit reconnu. Mais c’est avant tout une dynamique d’équipe, un état d’esprit qui appartient au club. Seul on ne fait rien.» relativise ce Président alliant une sobre modestie ; sans aucun ego déplacé.
Claude Meylan, une sobre modestie, sans ego déplacé.
D’ailleurs, rien n’est impossible pour cet ambitieux notoire, qui aime tant bousculer les hiérarchies mal placées. Quand il s’imagine le FC Champvent dans cinq ans, sa vision est, en corrélation parfaite de sa personnalité, ambitieuse et volontaire, rêveuse mais réfléchie : «J’aimerais pouvoir améliorer les conditions d’entraînement. Faire un grand vestiaire supplémentaire dans l’actuel local des pompiers est également un objectif avoué. Nous devrons également élargir le terrain principal à savoir : déplacer les barrières, projecteurs et cabanes des joueurs côté Jura. Bien sûr, toutes ces tâches dépendent largement de la réussite [financière] de nos manifestations que sont le dîner de soutien, graines de foot 2009, le souper campagnard et le match aux cartes»
L’adage dit que les meilleurs dirigeants sont ceux qui savent déléguer. Là encore, Claude Meylan en connaît un rayon, distribuant aveuglément les rênes de la gestion des équipes d’actifs aux entraîneurs. Sans s’immiscer dans la vie des équipes, Claude Meylan sait rester objectivement ambitieux: «A nous de travailler juste dès maintenant pour prévoir le futur. Introduire gentiment des jeunes dans le contingent pour maintenir notre niveau paraît fondamental. Dans 6-7 ans, il y aura une belle volée pour reprendre le flambeau de l’équipe fanion, à nous de faire le nécessaire. J'attache aussi une certaine importance à ce que la seconde équipe trouve une meilleure stabilité»
Joueur, entraîneur, membre du comité et président, Claude Meylan connaît les rouages du club mieux que quiconque. Très loin des Présidents-mécènes qui ornent nos contrées sans valeur, ni éthique, Claude Meylan maintient ses rêves de grandeur éloignées des tentations malsaines et obséquieuses. En doux rêveur, «Melon» croit pourtant «qu’avoir un terrain synthétique – qui est une nécessité pour la région – serait fabuleux.»
Mais à l’instar de la majorité des clubs de campagne, la trésorerie du FC Champvent reste une préoccupation prépondérante, qui occupe l’agenda d’un Président surchargé. Loin de tout scéptiscisme et de fatalisme financier, Claude Meylan sait s’attacher aux valeurs simples d’un club où il fait traditionnellement bon vivre. «Malgré la petitesse de notre village, je serais comblé si les gens de Champvent et des alentours se déplaçaient encore plus au Battoir. Mais surtout, je souhaite que l’esprit chanvannais soit pour toujours le moteur de ce club.»
1 commentaire:
t'es un tout grand, Melon!
on t'aime!
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