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19 mai 2015

Les on-dit de La Deux

On dit qu'il vaut mieux perdre une fois 5-0 que cinq fois 1-0.

Donc, on peut légitimement dire qu'il vaut mieux prendre une fois 7-0 que sept fois 1-0.

Il paraît. Ce sont les on-dit. Les dictons. Ces aphorismes qu'on se ressasse pour se donner bonne conscience, histoire de se dédouaner de toute obligation d'exceller; l'exploit on oublie, ce sera dans une autre vie. Dans le jargon, on parle alors de procrastination.

Le problème pour La Deux du FC Champvent, c'est que non seulement les semaines se suivent et se ressemblent, mais les claques arrivent de toutes parts, du haut comme d'en bas; de gauche comme de droite; en plein axe et en pleine gueule.

Bosna cette semaine (7-0), passe encore. Sept goals dans la cabane contre une machine bosniaque, huilée non pas seulement à l'appartenance, mais aussi au talent, on peut tolérer la fessée, c'est ce qu'on dit. Car Bosna c'est rapide devant; derrière c'est balèze; au milieu ça turbine, tranquille le chat, tout est si facile pour un futur finaliste qui enrôle autant des joueurs fantastiques que le FC enchaîne les gifles.

Ces aphorismes qu'on se ressasse pour se donner bonne conscience, histoire de se dédouaner de toute obligation d'exceller

De toute manière, "c'est n'est pas contre Bosna qu'il faut faire des points". Encore un on-dit. Encore un dicton entendu au bord du terrain, dimanche après-midi.

Premier hic: la semaine passée, La Deux jouait le dernier du classement, le premier visé par un retour en 4e ligue, nous parlons ici d'Ependes. Second hic: La Deux en a pris cinq dans la cabane. Troisième hic, plus grave: la relégation guette, plus que jamais, suivez cette barre qu'on ne saurait plus ignorer.

Alors l'inquiétude grossit, la panique enfle. On réfléchit, on se questionne, et on se demande d'où ça cloche.

Défensivement, on en prend 12 en deux matchs. Offensivement on n'en plante pas un. Au milieu on trotte, mais physiquement on est asphyxié.

Alors quoi? On abandonne?

Non, on remet le bleu de chauffe. L'ouvrage sur le métier.

Non, on remet le bleu de chauffe. L'ouvrage sur le métier. On oublie tout, car dans le sport, on dit qu'il faut avoir la mémoire courte, que tout peut vite changer pour autant que l’on y croie.

La Deux a désormais quatre matchs pour se sauver. 360 minutes de labeur. Champagne, Baulmes, Venoge et pour finir Grandson.

La Deux vient de prendre deux casquettes.

Alors on en revient aux axiomes, en ce qui concerne les séries et accessoirement, les fessées.

Jamais deux sans trois?

Ou

Deux c'est assez trois c'est trop?

Réponse ce soir face à Champagne (20:00).


Mieux vaut en prendre une fois cinq, que...

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