Deux succès qui confortent les disciplines à Tonton Tharin dans leurs certitudes: meilleure attaque, meilleure défense (ex aequo), leader du classement Fair-Play mais surtout, premier au classement généralisé (23 points). Et voilà les Chanvannais calés a une encolure de Payerne (22 points), à trois points de Bavois (20 points); mais déjà possesseurs de quatre unités d'avance sur Prilly (19 points, qui a joué un match supplémentaire).
Seul (léger) bémol dans tout ça: ce contingent qui s'effrite, entre blessés et absents de longue durée. Adrien Munos (problèmes respiratoires), Fouad Rameche (dos), Nicolas Favre (mollet), Jason Brunet (en test au Toulouse Fontaines Club), Mikael Licciardi (départ), Dorian Ode (départ) et Alija Beso (blessé) sont en délicatesse. Heureusement, Champvent caracole en tête de son classement Fair-Play, ce qui lui évite ces frustrantes suspensions qui compliqueraient encore les choix à JDT.
Coup d'œil bref, sur deux matchs à six points. Ou quand tout brille dans l’univers du FC Champvent.
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Donneloye-Champvent 2-5 (1-1)
Donneloye, c'est avant tout une machinerie offensive. Au coup d'envoi, les Oies portaient la casquette de gâchettes, 21 buts inscrits en neuf matchs, la meilleure armada du groupe. Pour enrayer la machine, quoi de mieux que d'acculer son adversaire dans son propre camp, le priver de tout ballon opportun, empêcher ses duettistes Hervé Vallotton et Jérôme Thomas d'exploiter la moindre brèche. Entre vouloir et pouvoir pourtant, il n'y a qu'un pas que le FCC a brillamment franchi en dominant sereinement, en leader, le FC Donneloye.
Une pression constante
À Tonton Tharin de jubiler, sur les lignes de Footmag: "Mes joueurs ont constamment mis la pression sur nos adversaires et ont dominé la majorité de la partie. Après l'ouverture du score au début du match, les locaux ont égalisé rapidement; mais cela n'a pas trop perturbé mes joueurs qui ont pratiqué un excellent football lors de cette 1ère mi-temps ponctuée par un score de 1-1. Avant l'heure de jeu nous avons pris l'avantage sur une magnifique action de jeu. Au plus fort de notre domination et après avoir manqué plusieurs occasions, nos adversaires ont craqué et nous avons marqué trois buts en l'espace de huit minutes."
Jean-Daniel Tharin est donc ravi d'une prestation digne d'un éventuel finaliste, où rarement Champvent a semblé emprunté, si ce n'est sur quelques incursions, finalement sporadiques.
Entre-temps, la Une s'est appliquée à jouer simple et juste, offrant toujours plusieurs solutions au porteur du ballon. Nicolas Favre a guidé sa défense de main de maître, le Roi Bencivenga a triplé, alors qu'Olivier Glauser a été réduit à l'état de glaciation, non loin de l'hypothermie, sous une pluie battante qui s'est abattue sur Donneloye en seconde période.
Pendant que le terrain prenait des allures de pataugeoire, les Oies cherchaient une bouée de sauvetage pour éviter le naufrage. Car oui, malgré les conditions dantesques, Champvent a su user son adversaire, redoublant de passes longues et de jeu court, ses joueurs de couloir irritant une défense qui, sans rompre en première période, perdait clairement de son assise physique. 5-2, score final. Un brin flatteur pour... Donneloye, tant il a été dominé, échappant pour le coup, à une fessée autrement plus salée.
Champvent: Glauser; Schmidli, Salvi, Favre, Fressineau (73e Bertheaux); Pipic, Clément, Vanotti (83e Mehmedovic), Bonzon, Pitronacci; Bencivenga (88e Rameche).
Buts: 12e Bonzon 0-1; 34e Donneloye 1-1; 52e Bencivenga 1-2; 70e Bencivenga 1-3; 74e Bencivenga 1-4; 78e Vanotti 1-5; 85e Donneloye 2-5
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Champvent - Orbe 4-3 (4-2)
Et voilà! Pour la première fois de la saison, Champvent a pris la tête, seul. Le voilà récompensé de sa victoire, finalement laborieuse (4-3), face à un FC Orbe teigneux, jamais battu et volontaire dans l'effort.
Mais le FC Champvent aurait dû se simplifier la tâche. Menant 4-1 après seulement 20 minutes de jeu, l'efficacité totale, la Une a ensuite raté le coche, tant de balles de break ratées, poteaux, frappes mal cadrées, une situation qui a permis aux urbigènes de grignoter leur retard cahin-caha, pour finalement frôler l'égalisation sur quelques cocasses situations de fin de match.
4-1 après 20 minutes
Finalement, les hommes à Tonton Tharin ont tenu bon. Ils ont su faire fructifier ce départ idéal, vingt minutes durant lesquels le Roi a sévit deux fois (4e et 18e), et puis Pitronacci (8e), avant Vanotti (14e), à chacun son tour pour une danse offensive au rituel connu: Bencivenga marque, Pitronacci se baronne, Vanotti se démène, le milieu caboche méticuleusement.
A ce moment-là, Champvent jouait alors haut et juste, pressait bien et efficacement, avant de se morfondre, un peu, faisant quelques cadeaux défensifs à un adversaire qui n'en demandait pas tant. Au coup de sifflet final, un immense ouf! de soulagement. Victoire méritée, elle l'est certes, mais davantage compliquée que le score ne le transpose.
Champvent: Glauser; Schmidli, Bonzon, Salvi, Fressineau; Brunet (89e Bertheaux), Pipic, Vanotti, Clément (76e Chabod), Pitronacci; Bencivenga.
Buts: 4e Bencivenga, pén 1-0; 8e Pitronacci 2-0; 10e Gétaz 2-1; 14e Vanotti 3-1; 18e Bencivenga 4-1; 29e Bilibani 4-2; 79e Orbe 4-3.
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| Tonton Tharin savoure... |
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