Car indubitablement, l'équipe de Christian Mischler est plus forte que l'année dernière. Plus forte quantitativement. Plus forte qualitativement. Plus forte techniquement. Plus forte sur le papier. Plus forte partout et dans tout.
Mais heureusement, le football n'est pas une science exacte.
Malgré les arrivées talentueuses (Zaidi, Poncet, Besson, Falcon, Brunet), ça ne prenait pas, ni la sauce, ni la mayonnaise, surtout pas les points au classement. Donc les interrogations y relatif, mais que se passe-t-il dans la maison du FCC, y a-t-il péril en la demeure? Manque de leadership? - "la bonne ambiance je la vois bien, chers joueurs. Ça rigole. Ça se chambre. Mais faut aussi oser vous dire les choses. Parce que là, on ne fait pas de points" lançait le boss Mischler. Manque de talent? "Purée mais vous avez quoi? Vous êtes des vrais grabataires sur le terrain!" provoquait un supporter.
Heureusement pourtant, depuis dimanche dernier, ça va mieux.
D'abord La Une a puni Pully (3-5). L'équipe de la banlieue lausannoise eut l'outrecuidance d'instaurer un 3-5-2 offensif offrant boulevards, couloirs et dévaloirs aux dévaleurs de couloirs que sont Schmidli ou Falcon. Marco Galatti a mis deux pions (2e, 13e), profitant des immenses territoires sis dans le dos d'une défense un brin naïve. Et puis l'équipe a cravaché défensivement, elle a subi, elle a souffert mais elle a tenu bon.
Plus forte que l'année dernière. Plus forte partout et dans tout. Mais alors pourquoi ça cloch(ait)e?
Ensuite, la Coupe. La Coupe, le genre de match qu'on aime jouer car c’est en semaine, donc ça remplace un entraînement; le genre de match auquel on n'attache aucune importance si ce n'est celle de se faire plaisir, on fait tourner non pas le ballon mais son effectif. A tel point que c'est de l'ordre de l'affectif, plus on monte les tours plus le cœur palpite, on s'y attache, on s'amourache, on passe les rondes et on devient amoureux, jaloux, pour rien au monde on n'a envie de la quitter, cette Coupe. Mais nous en sommes encore très loin, de la victoire finale puisqu'en huitièmes de finales seulement. Seulement? Non, déjà! Vivement la suite.
Bref. A Prilly, La Une a retourné l'inextricable, passant de 2-0 à 2-3 en un dernier quart d'heure de gloire warholien. En l'absence du Roi Bencivenga (malade), le Centaure Galati a encore pris les devants, de l'attaque, de la scène et du renouveau chanvannais. Trois buts, le hattrick parfait, parfaitement jouissif, trois buts à la file: un du droite (72e, penalty obtenu par Jean-Luc Besson); un de la tête (81e, l'art du contrepied); un ultime du pied gauche (94e, pichenette maléfique à l'entrée des 16).
Le Centaure Galati: 5 pions en 2 matchs.
De partout, l'équipe du tandem Christian Mischler et Alain Poncet guérit, mais c'est bien la forme de Galati qui encense le tout. Footvaud parle de victoire miraculeuse. Au vu des événements on s’entend, mais cette victoire, nous la qualifierions plutôt d’héroïque, géniale, palpitante, passionnante, mentale, camarade, exquise, ou plutôt: "voilà pourquoi on fait du foot dans la vie". Bref, l’extase.
Reprendre du poil de la bête c'est bien. Mais pour parfaire une semaine déjà bien belle, il faut clore le bec de Lutry, montrer les griffes, trois points ou rien dimanche prochain. Coup d'envoi: 14:30 au Battoir.
Maintenant on se la raconte |
A Prilly, il existe le Chemin de Champvent. Voilà pourquoi on y gagne souvent. |
Grande Galati. Tripleta Galati |
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