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30 sept. 2015

Et un, et deux, et vive La Trois

La Une a pris une gifle, contre Prilly (2-3).

La Deux s'est pris une claque, contre La Sarraz (1-5).

Et pendant ce temps-là, La Trois cartonne.

Sur ce site, rarement n'avons eu le temps pris le temps de couvrir les aléas de notre Trois, équipe villageoise quasiment indigène, ici y jouent les Golay, Glauser, Leuba, Estoppey, Pfander, Perrin, Favre du coin (donc de Champvent même), ou les quelques égarés des villages d'a-coté, nous parlons ici des Hurni, Jeanneret, Gaeschlin. Plus local tu meurs, cette équipe est même entraînée par un duo Chanvano-Rancignolet: le binôme Thierry Glauser Pascal Vidmer; bref tout rime, tout roule, sur et hors du terrain, puisque notre Trois règne à la 2e place du classement de son groupe de 5e ligue.

La Trois, une équipe villageoise et quasiment indigène, est 2e de son classement.

Cedric Pfander, parfois capitaine, trop souvent blessé, est un cacique du village puisqu'ancien Président de la Jeunesse et des sacro-saints Ankers, il connaît la baraque mieux que quiconque, le voilà encore membre du comité du club, il n'hésite pas met en garde contre toute velléité malvenue, c'est qu'il en a vu d'autres, le bougre: "jusqu'ici, on n'a réellement joué que contre le bas du classement. Faut donc le prendre avec des pincettes, ce foutu classement". Certains diront que l'homme voit toujours son verre à moitié vide - même si tout le monde s'accorde à dire qu'il est tout le temps plein, son verre donc, non pas l'homme - il n'empêche qu'il a le souvenir féroce: "l'année dernière déjà, on a débuté comme des papes, pour finir comme des pinces. Donc bon, attendons quelques matchs avant de jubiler".

Il a raison.

Mais en attendant, on jubile devant cette équipe, qui, toutes proportions gardées, devrait être la seule du club - trois équipes pour un bled de 400 habitants est-ce bien raisonnable?

Décrytage rapide.

En attaque, attention les marrons, le duo d'attaque est chaud comme la braise, en feu, comme l'est maladroitement traduite l'expression américaine qui dit qu'ils sont on fire. Anthony Golay, rescapé d'un cancer, enfile les buts comme il a échappé à la maladie maligne: à la vitesse grand-V, sept buts depuis la reprise. Il n'est ni plus ni moins que le meilleur buteur du club, rien que ça, à bientôt 37 ans c'est pas mal, et ça ne fait penser à d'autres anciens qui réussissent. Devant, Golay est accompagné par Nicolas Perrin, ils forment un duumvirat antinomique, le lent et le rapide, l'expérimenté et le furieux, le sage et l'inepte, la vista et la furia.

Anthony Golay, rescapé d'un cancer, enfile les buts comme il a échappé à la maladie maligne: à la vitesse grand-V, sept buts depuis la reprise.

Au milieu, Leif Favre se balade, notre immigré préféré à nous Kaleab Frezgi tricote; tandis que derrière en défense, autour du bon Bonnano (qui était gardien à La Une lors de la promotion en 2e ligue) se distingue Gaeschlin (un jeune ancien de La Deux), avec, dans les buts, la meilleure recrue de la buvette de l'équipe, le gardien Gueric Hurni.

Les débuts de La Deux, tonitruants (5-2 vs. Bonvillars). La suite, turbulente (3-4 au Centre Portugais). Enfin, un dernier remis contre Ependes (2-2).

Prochaine échéance: vendredi (20:00), dans un puissant derby, à Rances.  Etre bien classé c'est cool. Gagner le derby, c'est mieux.



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