Notre sponsor

30 janv. 2012

Tonton Tharin rêve des finales

"Je termine juste cet SMS à l'attention d'un gardien de but qui souhaite venir, et je suis à toi." Dans le football, l'hyperactivité n'est pas une tare, encore moins un défaut.  Jean-Daniel Tharin justement, ne s'arrête jamais. "La trêve est le pire moment de la saison. D'ailleurs, je ne comprends pas les joueurs qui se réjouissent des pauses et qui n'aiment pas la reprise. Ne pas voir ses copains de foot pendant plusieurs semaines, c'est carrément insupportable." Oui, Jean-Daniel Tonton Tharin est un amoureux du sport. Un vrai footeux aux amours idylles, la passion du jeu comme seule bandoulière.

"Cette année doit être la bonne"

Lorsqu'on l'approche pour parler du second tour à venir, ses yeux s'écarquillent, son allure se ravigote, il prend ses aises, la faconde s'impose: "Oui, je suis persuadé que cette année, au contraire des années précédentes, nous ferons un bon second tour.  Pourquoi?  Simplement parce que cette saison, nous sommes très proches au classement des places de finalistes, à seulement un petit point de Prilly. J'ai l'impression que les joueurs sont conscients de cette aubaine, que cette année doit vraiment être la bonne. J'en suis d'ailleurs moi-même persuadé. Et si on atteint ces finales, je pourrais mourir tranquillement…"

Dans l'histoire du verre à moitié vide ou à moitié plein, JDT Tharin a fait son choix: il est toujours plein d'optimisme. De positivisme aussi, son propre réflexe pavlovien qui lui inculque la bonne attitude de la gagne. "Si on regarde le premier tour, les points qu'on égare étaient évitables. Face à Jorat-Mézières d'abord, où il manquait 6-7 joueurs; Granges-Marnand ensuite, où nous avons été si suffisants; puis Prilly où on se sent lésés par la tournure du match. Tu nous rajoutes ces points-là, et on est devant." Oui, selon Tonton, le foot est une équation simple. Très simple. Ou la faculté de voir les choses d'un bon œil, un brin de partialité, toujours.

Trois jeunes joueurs débarquent

Jean-Daniel Tharin enchaîne encore: "En plus, notre contingent est d'excellente qualité. Nos jeunes confirment, et des joueurs comme Lianel Lauper ou Steven Bonzon sont devenus des piliers essentiels. Simon Schmidli prouve aussi l'étendue de son talent, et la colonne vertébrale de mon équipe -- à commencer par Fouad Rameche et Nicolas Favre en défense -- m'offrent une sérénité totale. Et la concurrence est saine, un joueur comme Mirza Pipic a largement de quoi être un titulaire à part entière." Corollaire: le coach de la première équipe du FC Champvent n’a pas jugé nécessaire d’activer son réseau sur le marché des transferts, il a plutôt misé sur la jeunesse, la seule voie du futur pour le club. Les arrivées de Robin Chabod (Champagne), Guillaume Salvi (MJOR A) et Guillaume Amman (Champagne) – même pas 20 ans de moyenne entre le trois –  en sont la preuve formelle. Des arrivées qui compensent l'unique départ, celui de Juan-Carlos Sepulveda (entraîneur-adjoint au FC Orbe).

Le FCC devra se montrer plus entreprenant

Où doit progresser son FC Champvent pour s'affirmer encore davantage comme un véritable prétendant aux finales de promotion? "Nous devrons peut-être prendre davantage de risques dans le jeu. Être encore plus offensifs dans les matchs face aux équipes du bas de classement. Je ne me fais aucun souci face aux équipes du haut du tableau, nous avons une qualité qu'aucune autre équipe ne possède: la solidarité. Je tiens également à ce que nous soyons invincibles à domicile; les équipes doivent craindre leur déplacement au terrain du Battoir."

Oui, Tonton Tharin reste partial, fidèle à l'amour inconditionnel qu'il porte aux couleurs du club. Il aime le FC Champvent comme peu, un club qui mérite, à son sens, de jouer les finales au mois de juin. "J’ai envie de prouver qu’avec les moyens que sont les nôtres, on peut aussi prétendre à la promotion."

Le second tour de la saison à venir s’annonce palpitant, indécis, passionnant. Qui de Renens, Prilly, Champvent, Concordia ou Payerne participera aux finales? Nul ne le sait vraiment, mais Tonton Tharin, lui, en est persuadé: son FC Champvent sera de la partie.


Tonton Tharin, ici avec Simon Schmidli, signerait immédiatement pour une place de finaliste

Aucun commentaire: